Insuffisance coronaire

Insuffisance coronaire
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Depuis maintenant quelques années, on sait que la sensibilité, la spécificité et la valeur prédictive de l’ECG d’effort sont fonction de la prévalence de la maladie. Cette prévalence est variable dans la population générale, plus importante dans certains groupes (diabétiques, hommes, sujets présentant des facteurs de risque) que dans d’autres (femmes non ménopausées, sujets jeunes).

Autres
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La néphropathie induite par le produit de contraste est immédiate, elle débute dès que la première molécule d’iode atteint le rein. Cependant, il faut plusieurs heures ou jours pour pouvoir détecter une éventuelle détérioration de la fonction rénale. Malgré plus de 30 années de recherche, la physiopathologie de la néphropathie induite par le contraste iodé reste très méconnue.

Insuffisance coronaire
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L’un des volets de la prise en charge d’un état dépressif chez le coronarien consiste en la prescription d’un traitement antidépresseur. Ce dernier sera choisi en fonction, bien sûr, de son efficacité, mais aussi de ses effets secondaires éventuels et de ses possibilités d’interaction avec les traitements à visée cardiologique.

Insuffisance coronaire
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Malgré la prévalence importante de la dépression au décours d’un syndrome coronaire aigu et malgré ses conséquences sur le pronostic vital, la dépression est insuffisamment dépistée chez les patients coronariens [1]. L’insuffisance du dépistage est due au moins en partie à la difficulté à poser un diagnostic de dépression chez des patients atteints d’une maladie somatique, en l’occurrence une maladie cardiaque : le recouvrement et le caractère atypique des symptômes rendent en effet une telle démarche plus complexe que chez des patients indemnes de maladie somatique.

Cardiologie interventionnelle
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L’angioplastie coronaire est un geste invasif à risque d’embolisation distale de particules athéromateuses ou thrombotiques. Des systèmes de protection distale ont été élaborés dans le but de diminuer l’incidence de ces embolisations. Leur efficacité est démontrée dans certains cas très spécifiques (angioplastie d’un pontage veineux), et plus discutable dans d’autres. La thrombo-aspiration in situ permettrait également d’influer sur l’incidence des débris athérothrombotiques et leurs conséquences circulatoires et hémodynamiques.

Cardiologie interventionnelle
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Une reperfusion efficace et rapide représente l’objectif principal du traitement initial de l’infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST. Dans ce cadre, de nombreuses études randomisées ont démontré la supériorité de l’angioplastie primaire sur la thrombolyse. La stratégie facilitée consiste en l’administration de substances pharmacologiques avant l’angioplastie avec pour objectif une artère ouverte lors de la procédure de dilatation. Ce concept d’angioplastie facilitée est difficile à appréhender car il a évolué durant ces dernières années. Néanmoins, un faisceau d’arguments montre que le délai entre la prise en charge médicale et l’angioplastie est déterminant et qu’une initiation précoce d’anti-GpIIb/IIIa avant la salle de cathétérisme dans l’infarctus avec sus-décalage du segment ST doit être privilégiée.

Diabète et Métabolisme
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Les modalités de la prévention primaire cardiovasculaire en France sont aujourd’hui marquées par la mise à disposition d’une association fixe de deux molécules appartenant à deux groupes thérapeutiques différents : un antihypertenseur et un hypocholestérolémiant, qui seront ici un antagoniste calcique, l’amlodipine, et une statine, l’atorvastatine. Après un premier article consacré aux preuves en prévention primaire accumulées par l’amlodipine au cours de son évaluation dans l’hypertension artérielle, le deuxième article de cette série concerne l’atorvastatine. Dans cette revue ne seront pris en compte que les essais thérapeutiques ayant évalué l’atorvastatine en prévention primaire des événements cardiovasculaires, donc les études CARDS et ASCOT LLA. Il est à noter que l’atorvastatine a aussi été évaluée dans plusieurs essais de prévention secondaire de la maladie coronaire (études MIRACL, PROVE IT, TNT et IDEAL) et dans un essai de prévention secondaire de l’accident vasculaire cérébral (étude SPARCL).

Autres
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L’insuffisance rénale chronique (IRC) est par elle-même un facteur majeur d’atteinte cardiovasculaire (CV). La mortalité par accidents athérothrombotiques et insuffisance cardiaque est considérablement plus élevée chez les patients atteints d’IRC que chez les patients de même âge dans la population générale [1]. Ce risque est tel que les insuffisants rénaux ont 5 à 20 fois plus de risques de décéder d’un accident CV que d’évoluer jusqu’au stade d’IRC terminale et d’être candidats à la dialyse de suppléance [2]. Le risque se manifeste dès que le débit de filtration glomérulaire (DFG), estimé par la formule de Cockcroft-Gault ou, mieux, par la formule dérivée de l’étude MDRD [3] est inférieur à 60 mL/min/1,73 m2 et il se majore fortement lorsqu’il s’abaisse au-dessous de 45 mL/min/1,73 m2 [2].

Insuffisance coronaire
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La mise en oeuvre du traitement préventif des maladies cardiovasculaires repose sur l’identification précoce des sujets qui sont les plus à mêmes de faire un accident cardiovasculaire. Ce risque est directement déterminé par la présence de facteurs de risque. En pratique, le “risque cardiovasculaire global” est une notion qui intègre l’ensemble des informations qui permettent d’estimer la probabilité de développer une maladie cardiovasculaire dans un temps donné (généralement 10 ans).

Insuffisance coronaire
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Les modalités de la prévention primaire cardiovasculaire en France sont aujourd’hui marquées par la mise à disposition d’une association fixe de deux molécules appartenant à deux groupes thérapeutiques différents: un antihypertenseur et un hypocholestérolémiant, qui seront ici un antagoniste calcique, l’amlodipine, et une statine, l’atorvastatine. Il a donc paru utile de proposer une brève revue de la littérature sur le bénéfice démontré de chacun des composants de cette association dans la prévention primaire des événements cardiovasculaires. Ce premier article est consacré à l’amlodipine, un second concernera l’atorvastatine.