L’Année cardiologique 2015

L’Année cardiologique 2015
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Quelles nouveautés en IRM pour 2015 ?

1. Les cardiomyopathies à l’honneur l CMD non ischémique

La présence de trabéculations marquées est souvent observée chez les patients porteurs d’une cardiomyopathie dilatée non ischémique ; l’impact pronostique de ces aspects phénotypiques n’est pas connu. L’équipe de Louvain a étudié de manière prospective 162 patients consécutifs (102 hommes, âge moyen 55 ± 15 ans, FEVG 25 ± 8 %) ayant bénéficié d’une IRM cardiaque [1]. La quantité de trabéculations ou myocarde “non compacté” a été déterminée par le rapport non compacté/compacté (NC/C) en vue grand axe, et par le rapport de masses myocardiques non compactée/compactée en vue petit axe VG (fig. 1). Les données ont été comparées à des mesures similaires déterminées chez des sujets sains (âge 60 ± 10 ans).

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L’implantation d’une valve aortique percutanée (TAVI) au CHU de Rouen par Alain Cribier et son équipe, en 2002, a ouvert une nouvelle ère dans la prise en charge des valvulopathies [1]. En 2012, les recommandations européennes [2] puis, en 2014, les recommandations américaines [3] ont inclus le TAVI comme une alternative thérapeutique dans des indications sélectionnées incluant les patients inopérables ou à haut risque chirurgical. L’extension des centres et du nombre d’implantations est extraordinaire dans le monde avec près de 200 000 patients traités (une croissance de 40 % par an). Parallèlement, se poursuit l’évaluation du traitement percutané de l’insuffisance mitrale avec, depuis 2014, les premières implantations de prothèses en position mitrale chez l’homme.

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Le LCZ696, dont le nom de baptême sera probablement Entresto, est allé de victoire en victoire ces douze derniers mois dans le traitement de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée (ICFEA), diminuant dans l’étude PARADIGM-HF, par rapport à l’IEC de référence (l’énalapril), la mortalité toutes causes [1], le risque de mort subite [2], la fréquence des réhospitalisations [3], et ce indépendamment de l’âge [4]. Il s’attaque maintenant à son combat le plus difficile, l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée, au cours de l’essai PARAGON-HF.

L’Année cardiologique 2015
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Incontestablement, l’année 2015 aura été avant tout marquée par la question “brûlante” de la durée optimale de la double antiagrégation plaquettaire (DAP), après implantation d’un stent actif (DES) ou après un syndrome coronaire aigu (SCA). Si les données s’accumulent et certaines certitudes émergent, il persiste néanmoins une certaine part d’ombre. La publication des nouvelles recommandations de l’ESC concernant le SCA sans sus-décalage du segment ST, la poursuite des travaux sur la stratégie de revascularisation optimale du patient pluritronculaire, qu’il soit stable ou lors de l’angioplastie primaire, ainsi que les traitements du péri-infarctus font également partie des nouveautés de cette année dans le domaine de la cardiologie interventionnelle.

L’Année cardiologique 2015
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Le nombre croissant de revues de cardiologie et de numéros publiés ainsi que les apports saisonniers des grands congrès internationaux aboutissent à une quantité d’informations difficile à gérer au quotidien. Faire un point exhaustif des nouveautés depuis 1 an est une gageure. Sélectionner ce qui paraît le plus important est forcément empreint de subjectivité. Je vous propose donc une sélection de ce qui m’est apparu intéressant, classée par pathologie et par technique.

L’Année cardiologique 2015
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Si l’année écoulée n’a pas vu d’étude majeure dans le domaine de l’angor stable, des avancées significatives, tant dans le domaine du dépistage que de la prévention, de la correction des facteurs de risque et de la prise en charge interventionnelle, ont affiné ou laissent augurer des changements majeurs dans les modalités de prise en charge des coronaropathies chroniques.

Hypertension artérielle
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Prévention par les antihypertenseurs : les preuves de la méta-analyse du Pr Zanchetti

La recherche pharmacologique dans le domaine du traitement de l’HTA est au point mort depuis quelques années et aucune classe pharmacologique nouvelle n’est annoncée à moyen terme. Faute de nouvelles grandes études de morbi-mortalité évaluant de nouvelles classes d’antihypertenseurs, des méta-analyses sont effectuées, incluant les essais réalisés au cours des deux dernières décennies et ayant testé les cinq classes pharmacologiques majeures. Le Pr Alberto Zanchetti, expert incontesté des essais de l’HTA depuis 30 ans, a publié en 2015 cinq méta-analyses ayant pour but de répondre à des questions de pratique quotidienne :
– Quelles complications sont prévenues par la baisse de la PA chez l’hypertendu [1] ?
– Quel objectif de PA chez l’hypertendu traité [2] ?
– Les bénéfices de la baisse de PA sont-ils dépendants du risque cardiovasculaire [3] ?
– La prévention des complications est elle différente selon la classe pharmacologique [4, 5] ?