L’Année cardiologique 2020

L’Année cardiologique 2020
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L’année 2020 a été évidemment marquée par l’infection à COVID-19. Le virus responsable de cette infection est le SARS-CoV-2, qui pénètre dans les cellules de l’organisme via le récepteur ACE2, présent au niveau du poumon mais aussi dans le myocarde. Les atteintes cardiovasculaires rapportées en cas d’infection à COVID-19 regroupent des lésions myocardiques, des syndromes coronariens aigus, des insuffisances cardiaques, des troubles du rythme et des complications thromboemboliques veineuses [1].

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Au cours de cette année si particulière sur le plan sanitaire, la prise en charge des valvulopathies, comme celle de toutes les autres pathologies, a été sérieusement compliquée par la pandémie, avec des retards aux conséquences parfois catastrophiques [1]. Aucune nouveauté majeure n’a été observée, mais de nombreuses études ancillaires de grands essais et registres sont venues confirmer et compléter les résultats des articles princeps, dans l’attente des prochaines recommandations européennes prévues en 2021.

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L’année 2020 a été riche de publications concernant le diabète de type 2 (DT2), notamment du fait de presque 3 000 publications référencées concernant l’association d’un diabète à une contamination par le SARS-CoV-2. Mais ce qui en a fait l’actualité principale pour le cardiologue est la publication d’une série d’études évaluant contre placebo diverses gliflozines chez des patients ayant ou non un diabète.

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L’actualité médicale du début de l’année a été quasi exclusivement “embolisée” par la COVID-19. Il est à craindre que la fin de 2020 et une partie de 2021 le soient également. Il est donc difficile de ne pas sélectionner dans ce Quoi de neuf ? quelques publications traitant du sujet. Parallèlement, il y a cependant eu un certain nombre de publications importantes dans les domaines de la fibrillation atriale, de la mort subite et des prothèses implantées pour la prise en charge des troubles du rythme et de la conduction.

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Lorsque nous envoyons nos textes pour “l’Année cardiologique”, le congrès de l’American Heart Association (AHA) n’a pas encore eu lieu. C’est donc dans l’Année cardiologique 2020 que l’on rapporte ce qui s’est passé au congrès de l’AHA mi-novembre 2019. Dans le cadre de la prévention, deux essais ont été présentés à Philadelphie et publiés dans le New England Journal of Medicine : COLCOT [1] et TST [2].

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La majorité d’entre nous a vu son activité radicalement modifiée durant ces derniers mois avec la pandémie de Covid-19. De nombreux centres ont observé une diminution importante de l’activité interventionnelle lors du confinement avec l’annulation de l’activité programmée, mais également un recul significatif du nombre de syndromes coronaires aigus (SCA) associé à une augmentation du nombre de patients graves et pris en charge tardivement. Cela s’explique bien sûr par une inquiétude majeure des patients à se rendre dans les hôpitaux au plus fort de la pandémie. Pour les médecins, l’épidémie s’est traduite également par un changement d’activité ou un glissement de fonction. Et la littérature médicale a été envahie de publications en lien avec la pandémie avec quelques controverses à la clé… Les congrès, parmi lesquels celui de la Société européenne de cardiologie (ESC), ont été digitalisés avec les limites que l’on connaît en termes de diffusion de l’information.

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Lors de son émergence en janvier 2020 en Chine, la COVID-19 a été décrite d’emblée comme une maladie grave du fait de sa potentialité à provoquer un SARS (Syndrome Aigu Respiratoire Sévère). La connaissance du rôle joué par l’ACE2 pour l’entrée intracellulaire du virus SARS-CoV-2 et l’observation que l’HTA était une comorbidité fréquente chez les sujets ayant une forme grave de la COVID-19 ont conduit, dès mars 2020, les spécialistes de l’HTA à essayer de comprendre les conséquences, chez les hypertendus, de l’exposition au SARS-CoV-2.

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Les inégalités thérapeutiques dans la prise en charge des insuffisances cardiaques à fraction d’éjection réduite (ICFEr) et préservée (ICFEp) continuent à se creuser. En effet, ces 12 derniers mois, deux nouvelles classes thérapeutiques [1, 2], les inhibiteurs sélectifs du cotransporteur 2 du sodium-glucose (SGLT2) et les stimulateurs de la guanylate cyclase soluble (GCs), se sont révélées efficaces dans le traitement de l’ICFEr. Ces résultats amènent à réfléchir sur la place respective de ces traitements dans l’algorithme thérapeutique de cette maladie qui semblait gravé dans le marbre depuis les dernières recommandations de 2016 [3], alors que le plus grand essai thérapeutique jamais réalisé en matière de traitement de l’ICFEp, l’étude PARAGON-HF avec le sacubitril-valsartan [4] s’est révélé une nouvelle fois neutre, soulignant les limites du traitement de cette pathologie pléiotrope, complexe, qui intéresse pourtant 50 % de nos patients.