L’Année cardiologique 2021

L’Année cardiologique 2021
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L’imagerie cardiovasculaire multi­modale concentre aujourd’hui l’essentiel des innovations en cardiologie. Au-delà de l’échocardiographie, toujours en développement, l’IRM et le scanner cardiaque deviennent année après année de plus en plus présents, jouant un rôle crucial dans notre pratique quotidienne.

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L’échographie cardiaque (transthoracique, transœsophagienne 2D et 3D) joue un rôle essentiel dans le diagnostic, la quantification, l’évaluation du retentissement et la prise en charge des valvulopathies, en association avec l’IRM cardiaque, le scanner cardiaque et les biomarqueurs.

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En 2021, l’actualité du diabète de type 2 (DT2) a principalement été celle de sa thérapeutique qui a évolué vers des voies attendues bien que s’éloignant progressivement du diabète : la confirmation du bénéfice clinique des inhibiteurs de la SGLT-2, communément appelés les gliflozines, à tous les stades de l’insuffisance cardiaque, faisant que cette classe thérapeutique sort du seul domaine du DT2 pour devenir un traitement de l’insuffisance cardiaque, mais aussi de la maladie rénale chronique (MRC) et de nouveau en dehors de la maladie diabétique.

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Dans le domaine des valvulopathies, l’année 2021 a principalement été marquée par la publication des dernières recommandations américaines (ACC/AHA) et européennes (ESC/EACTS). Sans les détailler, nous présenterons quelques points de convergence et de divergence importants pour la pratique. Concernant la valve aortique, la thématique dominante est de loin celle de l’extension du TAVI aux patients à risque faible. Pour les valves mitrale et tricuspide, les tendances globales sont à des interventions plus précoces, avec également une place croissante des interventions percutanées.

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L’hypertension artérielle (HTA) est la maladie chronique la plus fréquente en France et un motif de consultation très fréquent pour le cardiologue. Avec l’augmentation du nombre des hypertendus et la diminution du nombre de médecins pouvant les prendre en charge, le parcours de soins de l’hypertendu est en train de se modifier avec désormais la nécessité de diminuer le nombre de consultations au cours du suivi annuel. En parallèle, la popularisation des tensiomètres automatiques a été rendue possible par la simplicité de leur utilisation, sans l’aide d’un professionnel de santé, et par la diffusion de recommandations pour la réalisation de l’automesure.

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Durant le congrès de l’American College of Cardiology en mars, Nissen a présenté une analyse secondaire de l’essai STRENGTH [1].
L’analyse primaire avait été présentée au congrès de l’American Heart Association en novembre 2020 [2]. L’essai STRENGTH est un essai thérapeutique randomisé en double aveugle contre placebo chez 13 078 individus à risque cardiovasculaire (RCV) élevé ou en prévention cardiovasculaire (CV) secondaire, prenant une statine et ayant une triglycéridémie entre 1,8 et 5 g/L et une cholestérolémie des HDL < 0,42 g/L chez les hommes, < 0,47 g/L chez les femmes. Les individus prenaient soit une association d’acides gras oméga-3 EPA (eicosapentaénoïque)-DHA (docosahexaénoïque), 4 g/j, soit un placebo (de l’huile de maïs). Le critère de jugement primaire regroupait les décès de cause CV, les infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, les revascularisations coronaires et les hospitalisations pour angor instable. L’essai a été arrêté avant son terme, après une durée médiane de suivi de 42 mois, du fait de l’absence d’effet.

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L’année 2020-2021 a de nouveau été pauvre en réunions et échanges présentiels mais l’urgence sanitaire a évolué vers une phase plus chronique. Les autres sujets ont pu ainsi retrouver leur richesse habituelle en termes de publications. Comme chaque année, ce “Quoi de neuf ? ” est une sélection forcément incomplète et personnelle des articles qui semblent importants à discuter dans les domaines de la fibrillation atriale, des syncopes et arythmies ventriculaires, de la stimulation et défibrillation, sans oublier l’actualité rythmologique autour de la COVID et la vague de l’intelligence artificielle.

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Après un bouleversement de nos activités imposé par la pandémie, l’année 2021 signe le retour à une activité clinique et de recherche en cardiologie presque normale.
Voici une sélection forcément subjective des nouveautés concernant le syndrome coronaire aigu et la cardiologie interventionnelle communiquées en 2021 : réduction de durée et modifications des associations antithrombotiques chez le coronarien stenté, importance du caractère complet de la revascularisation, bilan mitigé pour la FFR, confirmations et perspectives d’avenir dans la prise en charge des arrêts cardiaques préhospitaliers, nouvel outil pour fragmenter les calcifications coronaires et quelques données sur le post-infarctus.
Bonne lecture !

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Pour l’insuffisance cardiaque (IC), 2021 restera l’année des recommandations, aboutissement des progrès réalisés ces 5 dernières années, les sociétés américaines [1], canadiennes [2] et européennes [3] ayant successivement présenté leurs conclusions convergentes, faisant entrer la classe des inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (iSGLT2) dans le quatuor du traitement de fond de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite (ICFEr). Mais, à peine publiées, ces recommandations, qui constataient une nouvelle fois l’absence de traitement efficace de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée (ICFEp), ont été dépassées par la rapidité des progrès thérapeutiques, les résultats de l’essai EMPEROR-Preserved [4] ayant retrouvé pour la première fois un bénéfice sur la morbi-mortalité cardiovasculaire d’une molécule dans cette forme d’insuffisance cardiaque, l’empagliflozine, un iSGLT2, faisant de cette classe thérapeutique un traitement de base de toutes les IC.