Passerelles

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Les traitements du glaucome et de l’hypertonie oculaire (HTO) sont associés à de nombreuses modifications de la surface oculaire. Réciproquement, la surface oculaire influe très largement sur l’efficacité des traitements du glaucome, qu’ils soient médicaux avec les problèmes associés de la tolérance et de l’observance, ou chirurgicaux avec les échecs de la chirurgie du glaucome par fibrose conjonctivale.
La prise en charge des patients atteints de glaucome ou d’HTO nécessite une évaluation régulière de la surface oculaire. En cas d’atteinte de celle-ci, une adaptation des traitements antiglaucomateux est souvent nécessaire et doit s’associer à un traitement spécifique de la surface oculaire.

Rhumatologie
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Une réduction de la masse osseuse a été constatée chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer (MA) dès les stades précoces du déclin cognitif. Cette baisse de la densité minérale osseuse (DMO) constitue un facteur de risque majeur de fragilité osseuse et de fracture chez les patients atteints de troubles mnésiques.
Si le col fémoral représente le site privilégié des fractures, les vertèbres, les côtes et d’autres membres peuvent être touchés. Par ailleurs, des études de cohorte ont démontré que les femmes ayant à l’inclusion une DMO basse au col fémoral étaient les plus exposées à développer une démence de type Alzheimer. De nombreux facteurs semblent être impliqués dans la perte osseuse au cours de la MA (âge, sexe…). Un indice de masse corporelle bas constitue aussi un facteur de risque important de perte osseuse. Egalement, une hypovitaminose D souvent profonde a été constatée chez des patients atteints de la MA associée à une hyperparathyroïdie secondaire. Des études ont montré qu’une supplémentation en vitamine D améliorait les performances musculaires des sujets âgés carencés et qu’une exposition solaire régulière avait un effet bénéfique sur le gain de masse osseuse chez les femmes atteintes de la MA. D’autres facteurs de perte osseuse semblent plutôt liés directement à la MA. Enfin, une corrélation a été établie entre présence de l’apolipoprotéine E4 et perte osseuse accélérée dans la MA.

Rhumatologie
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Les autoanticorps en médecine peuvent être regroupés en trois catégories : les anticorps des connectivites, les anticorps des vascularites et les anticorps d’organe. Les anticorps antinucléaires permettent le diagnostic du lupus et des syndromes apparentés (Syndrome de Goujerot-Sjögren, Sharp, sclérodermie…).
La technique de recherche comprend une phase de dépistage en immunofluorescence, idéalement sur cellules Hep2. Le syndrome des antiphospholipides est à suspecter en cas de thrombose sans facteur déclenchant d’autant plus que le patient est jeune. Les anticorps anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles permettent le diagnostic des vascularites touchant les vaisseaux de petit calibre. Leur absence n’exclut cependant pas le diagnostic.

Pédiatrie
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Les angiomes sous-glottiques sont des tumeurs vasculaires bénignes, particulières au nouveau-né et au nourrisson, et qui peuvent, par leur volume, mettre en jeu le pronostic vital en obstruant les voies aériennes [1]. Leur traitement a été bouleversé récemment par la découverte fortuite de l’efficacité des bêtabloquants.

Passerelles
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En septembre 2010, les récentes avancées concernant le diagnostic et le traitement du glaucome avaient été présentées à Madrid, au cours du 9e congrès de l’European Glaucoma Society.
Paris, entre le 29 juin et le 2 juillet 2011, accueillera au Palais des Congrès le World Glaucoma Congress, annoncé comme la plus grande manifestation jamais tenue dans la spécialité, puisque plus de 3000 participants y sont attendus.

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Les facteurs de risque des occlusions veineuses (âge, hypertension artérielle, obésité, antécédents cardiovasculaires, diabète…) inciteraient à penser que les patients concernés présentent un risque de mortalité cardiovasculaire, en particulier par infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral (AVC).
Pourtant, dans plusieurs études, la prévalence, la morbidité et la mortalité liées aux maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires ne sont pas majorées chez les patients présentant une occlusion de la veine centrale de la rétine par rapport à des patients témoins, même appariés [1, 2]. Une étude un peu plus récente a cependant observé une augmentation de 2 fois de la mortalité cardiovasculaire chez les patients avec occlusion veineuse dans la tranche d’âge de 43 à 69 ans [3].

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La fréquence du glaucome est estimée être de 1 à 2 % d’une population générale adulte ; celle de l’hypertension oculaire (HTO : PIO ≤ 21 mmHg) se situe entre 7 et 12 %. Cette deuxième estimation mérite peut-être d’être réévaluée avec la généralisation de la mesure de l’épaisseur de la cornée centrale (ECC) dont on sait que, forte, elle surévalue la valeur de la PIO. En contrepartie, les cornées qui sont minces peuvent faire sous-estimer la réalité de l’HTO. Les tonomètres type Pascal ou surtout ORA, minimisant ce biais majeur, sont peu répandus. Un diagnostic d’HTO ne doit donc plus être porté actuellement tant que la valeur mesurée de la PIO n’est pas confrontée à celle de l’ECC, du moins avec les tonomètres conventionnels.

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Parmi l’ensemble des facteurs de risques (FR) du glaucome, la myopie forte occupe une place particulière au sein des facteurs de risques oculaires, à l’origine de particularités cliniques et physiopathologiques qui expliquent les difficultés du diagnostic et du suivi du glaucome chez le sujet myope.
La myopie forte (0,5 à 2 % de la population), regroupe les myopies réfractives > -6 dioptries ainsi que les myopies axiles biométriques caractérisées par une longueur axiale du globe oculaire > 26 mm. La fréquence de la neuropathie optique glaucomateuse (NOG) est plus importante au sein de la population des sujets myopes, avec un risque de glaucome chez le myope fort globalement multiplié par 3,3 chez les sujets caucasiens
Le risque de glaucome est donc plus élevé chez le sujet myope (1 sujet sur 35), globalement corrélé au degré de la myopie (15 à 25 % d’hypertonies oculaires et de glaucomes pour une longueur axiale supérieure à 26 mm).

Pédiatrie
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La maladie périodique (MP) ou fièvre méditerranéenne familiale est une maladie autosomique récessive caractérisée par des épisodes fébriles limités et récidivants accompagnés d’une inflammation séreuse polymorphe. Elle appartient au groupe de mieux en mieux connu des syndromes auto-inflammatoires impliquant l’immunité innée. La MP est due à une mutation du gène MEFV (chromosome 16p) qui code pour une protéine nommée pyrine. La corrélation phénotype-génotype n’est cependant pas établie parfaitement.

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