Passerelles

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La maladie d’Alzheimer est un problème majeur de Santé publique qui croît avec le vieillissement de la population. Le peptide Aβ, issu du catabolisme d’une protéine précurseur, forme des oligomères solubles qui sont les agents principaux des pertes synaptiques et des altérations des fonctions cognitives observées dans cette maladie.
Différents facteurs sont à la source de l’augmentation intracérébrale de ces oligomères et de leur toxicité. Parmi ceux-ci, le diabète de type II et l’obésité centrale à l’âge moyen augmentent le risque de survenue de la maladie d’Alzheimer en relation avec un déficit central d’insuline ou de leptine. La prise en charge de ces maladies métaboliques apparaît donc cruciale pour la prévention de la maladie d’Alzheimer. Cette prévention pourrait ainsi bénéficier d’une augmentation des apports alimentaires en acide docosahexaénoïque et de polyphénols.

Médecine Foetale et Echographie en Gynécologie
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En 1963, Jacqueline Noonan, cardiopédiatre, décrit une série de patients présentant une dysmorphie faciale et des anomalies congénitales dont la plus constante est une cardiopathie. Antérieurement, certains de ces enfants avaient été considérés comme atteints du syndrome de Turner. Plus de 600 articles ont été publiés dans la littérature médicale sur ce syndrome, dont plusieurs revues exhaustives [1]. L’incidence du SN est évaluée à 1/1 000 à 1/2 500 naissances, ce qui en fait l’une des maladies génétiques les plus communes.

Dermatologie
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L’ulcère de jambe est une pathologie fréquente dont la prise en charge doit être multidisciplinaire. L’origine est principalement vasculaire. Un bilan vasculaire clinique et paraclinique pour la meilleure prise en charge étiologique est fondamental.
Les soins locaux (désinfection, détersion, bourgeonnement, cicatrisation) doivent suivre des règles rigoureuses pour éviter une complication majeure qui est l’eczéma de contact. L’ulcère veineux se traite par la compression. L’évolution stagnante d’un ulcère malgré des soins bien conduits doit faire pratiquer une biopsie à la recherche d’un carcinome cutané.

Rhumatologie
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L’évolution des thérapeutiques dans le domaine des rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) a considérablement modifié ces dernières années leur prise en charge et permet d’obtenir aujourd’hui la rémission. Le rhumatologue dispose actuellement d’un véritable arsenal thérapeutique avec l’avènement, il y a une dizaine d’années, de biothérapies anti-TNFa, représentées par les anticorps monoclonaux (l’infliximab, l’adalimumab, le certolizumab et prochainement le golimumab) et un récepteur soluble (l’étanercept).

D’autres bio-médicaments sont actuellement disponibles, avec un agent modulateur de l’activation du lymphocyte T (l’abatacept), un inhibiteur du lymphocyte B (le rituximab) et, plus récemment, un inhibiteur de l’IL6 (le tocilizumab). Au-delà des stratégies thérapeutiques, il est important que le rhumatologue maîtrise les modalités pratiques d’utilisation et de suivi de ces molécules, ainsi que les principales situations cliniques auxquelles il va être exposé. Nous aborderons ainsi dans cet article la surveillance paraclinique de ces traitements.

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L’œdème maculaire est souvent responsable d’une importante baisse visuelle chez les patients atteints d’occlusion veineuse rétinienne et sa prise en charge thérapeutique reste difficile. L’élévation du taux de VEGF dans les occlusions veineuses rétiniennes a fait proposer les injections intravitréennes d’anti-angiogéniques comme nouvelle stratégie thérapeutique.
Les résultats de ces traitements sont encourageants à court terme, montrant des améliorations visuelles avec diminution rapide de l’œdème maculaire, mais les injections doivent être répétées car leur effet est souvent transitoire. Ces nouvelles molécules nous apportent de nouveaux outils thérapeutiques dont la place reste à déterminer dans nos stratégies de traitement d’une maladie chronique comme l’œdème maculaire des occlusions veineuses rétiniennes.

Dermatologie
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Les deux types d’angiomes les plus fréquents sont les hémangiomes infantiles et les angiomes plans. Ils sont fréquemment localisés sur le visage où ils posent un problème esthétique et parfois fonctionnel. Certaines formes peuvent s’associer à d’autres anomalies qui doivent être dépistées.
En premier lieu, le dermatologue doit savoir reconnaître les différents types d’angiomes. Il doit savoir identifier les angiomes qu’il pourra prendre en charge à lui seul et ceux qui, à l’inverse, doivent être confiés à des spécialistes. Il doit connaître les complications possibles et les situations dans lesquelles il est nécessaire de réaliser des examens complémentaires et savoir lesquels choisir.
Enfin, il doit connaître les traitements disponibles et leurs indications.

Rhumatologie
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La polyarthrite rhumatoïde est associée à une augmentation de la mortalité coronaire et cérébrovasculaire. Ce risque est lié à la fois aux facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels, dont certains sont plus fréquemment observés au cours de la PR, et à des facteurs spécifiques des pathologies inflammatoires chroniques. L’EULAR a proposé 10 recommandations pour diminuer ce risque, et notamment de limiter au maximum l’inflammation biologique, d’évaluer chaque année le risque cardiovasculaire, de donner des conseils d’hygiène de vie, de discuter l’intérêt d’un traitement par statine et antihypertenseurs dès lors que le risque cardiovasculaire est augmenté. Le meilleur moyen de dépister l’atteinte cardiovasculaire infraclinique à l’échelon individuel n’est pas actuellement défini.

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Les glucides sont des substrats indispensables à la vie. Facilement oxydés et stockés, les glucides permettent d’obtenir de l’énergie. Le cerveau est l’utilisateur de glucose le plus important dans l’organisme puisqu’il en consomme 120 grammes par jour. Grâce au foie qui libère ses réserves de glucose loin des repas, notre glycémie se stabilise à une valeur qui nous évite toute hypoglycémie. Alors, pourquoi tant de haine vis-à-vis des glucides ? On accuse les glucides de nombreux maux, en particulier de faire grossir ou de provoquer un diabète. Pour quel niveau de preuves ?

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La prise en charge diététique est à la base des recommandations de prise en charge des patients obèses. Il est actuellement recommandé de réduire les apports caloriques (sans descendre en dessous de 1 200 kcal/j), de contrôler les apports lipidiques (à un maximum de 30 % de la ration calorique quotidienne) et les apports glucidiques (à environ 50-55 % de la ration calorique totale). Dans les années 1970, les régimes très restreints en glucides ou en lipides ont été popularisés.

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La notion d’index glycémique des aliments a été popularisée par D.J.Jenkins en 1981. Cela a donné lieu à l’établissement de tables d’index glycémique des aliments. Les tables les plus récentes sont même adaptées aux particularités culturelles. Un aliment à index glycémique élevé est défini comme supérieur à 70 et un aliment à index glycémique faible comme inférieur à 50. Dans la population diabétique de type 1 ou de type 2, il est indéniable que la prise en compte de l’index glycémique des aliments permet d’améliorer l’équilibre glycémique. Les résultats des essais cliniques sont plus nuancés pour ce qui concerne l’emploi des aliments à faible index glycémique comme moyen thérapeutique facilitant la perte de poids chez l’obèse sans comorbidité. Les métaanalyses suggèrent des effets favorables qui ne sont pas retrouvés dans les essais randomisés les plus récents. Il n’y a donc pas, à l’heure actuelle, de preuve que les régimes proposant des aliments à faible index glycémique puissent avoir une meilleure efficacité que les régimes ne prenant pas en compte ce paramètre pour ce qui concerne la perte pondérale.

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