Passerelles

Dermatologie
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S’il est établi que la sarcoïdose est secondaire à une réponse immunitaire Th1, de nombreuses inconnues demeurent concernant les mécanismes qui modulent cette réponse immunitaire et qui sous-tendent notamment la rémission spontanée de la maladie ou à l’inverse son évolution chronique et parfois fibrosante. Il apparaît, cependant, qu’une part significative des facteurs en jeu est liée à une prédisposition génétique des individus. Les progrès technologiques ont permis de mieux cerner les facteurs génétiques associés à un risque accru de survenue de sarcoïdose ou à un profil clinique ou évolutif particulier. Les travaux de recherche actuels s’efforcent de préciser les interactions entre prédisposition génétique et environnement au sein de populations de patients mieux caractérisées tant au niveau du phénotype clinique que sur le plan génétique. Malgré les incertitudes qui concernent les hypothèses étiologiques de la sarcoïdose, la meilleure connaissance de la réaction immunitaire granulomateuse est à l’origine de nouvelles approches thérapeutiques ciblées.

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Les bêtabloquants sont, depuis près de 50 ans, une classe thérapeutique majeure en pathologie cardiovasculaire, avec une réduction démontrée de la morbi-mortalité dans l’hypertension artérielle, l’ischémie myocardique et l’insuffisance cardiaque. Dans le glaucome, les évolutions successives ont également conservé à cette classe une place de premier plan dans le traitement du glaucome : formes sans conservateur, amélioration de l’efficacité locale et réduction des concentrations, grâce à de nouvelles formulations galéniques permettant un moindre passage plasmatique et un risque réduit d’effets indésirables généraux. Un récent article [1] a traité de l’amélioration de la tolérance générale grâce aux formes à libération prolongée de collyres bêtabloquants, et il nous a paru utile de revenir ici sur l’intérêt global de ces nouvelles galéniques, tant en termes de tolérance que d’efficacité.

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Le développement de l’obésité en fait un enjeu de Santé publique dans beaucoup de pays développés. Une plus grande attention étant désormais portée à la corpulence, cet article étudie le regard que les individus portent sur leur poids. Les corpulences moyennes évaluées au moyen de l’IMC sont très différentes d’un pays d’Europe à l’autre. Dans l’ensemble de l’Union européenne, 45 % des individus se déclarent insatisfaits de leur poids, mais les femmes sont beaucoup plus insatisfaites que les hommes. Le niveau de corpulence idéal des femmes est beaucoup plus faible que celui des hommes. Si le sous-poids est dévalorisé chez les hommes dans tous les pays européens, ce n’est pas le cas chez les femmes. La France se caractérise par une forte valorisation de la minceur : les femmes jugeant leur poids trop faible y sont deux fois moins nombreuses que celles effectivement se trouvant en sous-poids. Au Portugal, en Espagne et au Royaume Uni, c’est l’inverse, elles sont plus nombreuses à se juger en sous-poids qu’il n’y en a effectivement dans cette situation, alors que la part de femmes en sous-poids est plus de trois fois moindre qu’en France.

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C’est un lieu commun que de dire que “l’insuline fait grossir”. Comme toute idée reçue, cette assertion mérite d’être revisitée pour être estimée à sa juste importance. Pour comprendre ce qui se passe, il faut affronter un paradoxe apparent :
– l’insuline par elle-même ne fait pas grossir : c’est notre thèse,
– la mise à l’insuline des diabétiques de type II s’accompagne souvent d’une prise de poids, parfois considérable.

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