Passerelles

Passerelles
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L’occlusion de l’artère centrale de la rétine (OACR) doit être considérée comme l’équivalent d’un accident vasculaire cérébral (AVC), et donc, le principe du bilan est similaire. Par contre, en ce qui concerne le traitement, contrairement aux AVC, la thrombolyse et la prise en charge type “stroke center” n’ont pas fait leurs preuves dans cette indication.

Rhumatologie
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On pourrait interroger l’oracle de Delphes sur le nouveau report du programme d’actions de lutte contre la douleur, qui devrait être présenté d’ici la fin 2013 (Dépêche APM du 12 juillet 2013). Ce programme national devrait prendre la suite du plan douleur 2006-2010 dont le bilan mitigé a été publié en 2011 par le Haut Conseil de la santé publique : “En termes de ressources humaines, les témoignages émanant du terrain font plutôt état de la diminution des postes que de la création d’emplois, ce qui laisse penser (sous réserve d’un bilan réel de l’utilisation des crédits) que cet argent a probablement été utilisé à d’autres fins au sein des établissements de santé”.

Passerelles
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L’occlusion de l’artère centrale de la rétine (OACR) doit être considérée comme l’équivalent d’un accident vasculaire cérébral (AVC), et donc, le principe du bilan est similaire. Par contre, en ce qui concerne le traitement, contrairement aux AVC, la thrombolyse et la prise en charge type “stroke center” n’ont pas fait leurs preuves dans cette indication.

Pédiatrie
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La vitamine D n’est pas une vitamine au sens strict car l’insolation peut être source de synthèse. Cependant, son caractère aléatoire sous nos climats ainsi qu’une alimentation courante peu riche en poissons gras contraignent à une supplémentation médicamenteuse, particulièrement chez le jeune enfant et probablement l’adolescent chez lesquels la vitesse de croissance est élevée.
Le reflet du statut vitaminique D de l’organisme est représenté par le taux plasmatique de 25(OH)D. La régulation des étapes de synthèse jusqu’au métabolite terminal est assurée par des mécanismes de rétrocontrôle, mais aussi de dégradation sous-cutanée en cas d’insolation excessive, ou de dégradation du métabolite actif terminal en cas de synthèse excessive.
L’action de la vitamine D se fait comme une hormone stéroïde par l’intermédiaire de récepteurs répartis dans l’organisme, et pas seulement au niveau de l’intestin, pour y favoriser l’absorption active du calcium. Cela augure des actions extra-osseuses de cette vitamine sur le système immunitaire ou la régulation de la prolifération cellulaire.

Pédiatrie
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Durant le XXe siècle, nos connaissances vis-à-vis de la vitamine D ont connu une explosion, que ce soit dans la compréhension de son métabolisme, de ses actions, que de ses effets osseux et extra-osseux à long terme. Nos besoins quotidiens en vitamine D doivent-ils être revus ? Sur quels arguments ? Une revue de la littérature permet de proposer une supplémentation raisonnable au quotidien ; mais à ce jour, peu d’arguments scientifiques existent pour justifier d’une “sur-supplémentation” pour obtenir un effet préventif bénéfique sur les actions extra-osseuses de la vitamine D.

Dermatologie
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Les complications cutanéo-muqueuses des nouveaux traitements anticancéreux “ciblés” sont nombreuses et fréquentes, et leur prévalence va encore s’accentuer en raison du développement rapide de nouvelles molécules utilisées de plus en plus tôt dans la maladie. Elles demandent une prise en charge collaborative très précise avec parfois une limitation de l’emploi de la ou des molécule(s) en cause, ce qui peut entraîner une perte d’efficacité non négligeable. Leur connaissance est donc importante afin de pouvoir les dépister le plus précocement possible et éventuellement de prévenir leur apparition, ou encore d’éviter l’arrêt intempestif du traitement grâce à une prise en charge adaptée, parfois bien standardisée.
Ces effets indésirables sont polymorphes et portent notamment sur les follicules pileux, les phanères et plus généralement sur la différenciation des kératinocytes avec parfois apparition paradoxale de tumeurs cutanées épithéliales. Ils peuvent entraîner une détérioration importante de la qualité de vie, notamment en ce qui concerne les agents anti-récepteurs de l’EGF très utilisés actuellement. Dans certains cas, leur apparition et leur intensité sont corrélées à la réponse tumorale.

Passerelles
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L’œdème maculaire (OM), qu’il soit d’origine inflammatoire, post occlusion veineuse ou diabétique, est soumis à des variations spontanées, à la fois sur le nycthémère, et à moyen terme. Le mécanisme de ces fluctuations, bien qu’imparfaitement élucidé, peut en partie s’expliquer par les modifications de différents facteurs : hormonaux, pressionnels, métaboliques, positionnels.
La conséquence pratique est que toute interprétation de l’efficacité d’une thérapeutique sur l’œdème doit être prudente et doit prendre en compte cette fluctuation spontanée, notamment du fait qu’elle peut s’accompagner de modifications visuelles, lesquelles entrent en compte dans les décisions de retraitement.

Rhumatologie
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Le poids diagnostique des marqueurs biologiques dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) devient plus important depuis l’apparition des critères ACR/EULAR 2010, avec un total maximal de 4 points sur 10 si on les considère dans leur ensemble (tests sérologiques et marqueurs de l’inflammation), et sachant que le diagnostic de la maladie, fondé essentiellement sur la présence d’atteintes articulaires, est porté à partir de 6 points seulement. Le syndrome inflammatoire non spécifique, est présent dans 90 % des cas. Les anticorps anti-CCP (peptide cyclique citrulliné) ont une sensibilité équivalente à celle des facteurs rhumatoïdes (FR), leur spécificité apparaissant plus élevée au plan diagnostique. Quant aux aspects pronostiques, la positivité élevée des FR au début de la maladie apparaît comme un facteur péjoratif de celle-ci, de même que la présence d’anticorps anti-CCP qui favoriserait les destructions articulaires.
Le suivi biologique du patient atteint de PR est important pour déterminer l’activité de la maladie et reste indissociable de la surveillance clinique (synovites) et radiologique (érosions osseuses) dans une optique de prise en charge optimale.

Rhumatologie
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Les douleurs empathiques sont définies en neuroscience comme survenant chez des individus volontaires sains, prédisposés, à qui l’on a présenté des images ou vidéoclips de personnes en situation de souffrance physique. Ces douleurs peuvent même être localisées dans des sites analogues à celles observées chez les sujets en souffrance. Est-il possible que, dans la “vraie vie”, des patients puissent présenter des tableaux douloureux chroniques du fait d’avoir été témoins du mal de leurs proches, en particulier ? Nous pensons que cela est possible et qu’un syndrome douloureux empathique nécessite d’être reconnu, diagnostiqué et devrait bénéficier d’une prise en charge spécifique quant aux problèmes qu’il pose.