Passerelles

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La DMLA atrophique est une pathologie fréquente et cécitante du sujet âgé, pour laquelle un examen clinique et paraclinique permet de faire le diagnostic. Des logiciels de traitement d’images permettent de déterminer la vitesse d’évolution de la surface atrophique. Les compléments alimentaires permettent de réduire actuellement l’évolution de la maladie.
Cependant, aucun traitement n’est actuellement disponible. Des molécules sont actuellement en étude.

Passerelles
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Le début de l’année 2010 a été marqué par l’optimisation des protocoles d’utilisation du ranibizumab. L’arrivée prochaine de nouveaux traitements va bénéficier de la maturité acquise par les protocoles de retraitement.
Cet article se propose d’aborder les différents produits et protocoles de traitement de la DMLA exsudative à la disposition de l’ophtalmologue, d’exposer ensuite les enjeux du suivi médical en vue d’éviter de passer à côté d’une récidive éventuelle, et enfin, de présenter les nouvelles techniques, tels l’IVT et le laser, ainsi que les traitements de demain.

Rhumatologie
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Comprendre et connaître l’épidémiologie de la DMLA fait partie intégrante de la prise en charge des patients présentant une DMLA. Cela permet de mieux comprendre les facteurs de risques environnementaux et génétiques afin de développer des stratégies thérapeutiques préventives mais aussi curatives.
Axées au départ sur les populations des pays développés, les connaissances épidémiologiques de la maladie dans d’autres populations, en particulier les populations asiatiques, sont particulièrement utiles pour mieux appréhender certains facteurs de risques.
En France, les données épidémiologiques sont comparables à celles des autres pays développés. En se basant sur des projections statistiques, il est raisonnable de penser que le nombre de cas de DMLA va doubler d’ici 30 ans.

Gynécologie
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L’année en contraception a été marquée par la controverse autour des contraceptifs oraux combinés (COC) et du risque vasculaire associé. Nous consacrerons donc la plus grande partie de cette mise au point à comprendre le rationnel, les incertitudes et les conséquences de cette polémique.

Pédiatrie
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Plusieurs études, relayées par un article dans la revue Prescrire, viennent apparemment de conclure à l’inutilité de la kinésithérapie respiratoire au cours de la bronchiolite aiguë du nourrisson. Les deux études les plus récentes, bien que certains points soient à discuter, montrent que la kinésithérapie respiratoire par accélération passive et lente du flux expiratoire ne semble pas statistiquement efficace chez les nourrissons hospitalisés pour bronchiolite aiguë. Faut-il pour autant abandonner cette forme de kinésithérapie au cours des bronchiolites vues et suivies en ambulatoire ? Ce n’est pas ce que préconisent les auteurs de ces deux études qui souhaitent qu’elle soit évaluée en ambulatoire (plus de 95 % des bronchiolites) selon les critères de la médecine basée sur les preuves.
Certaines incompréhensions viennent aussi de questions sémantiques : dans les pays anglo-saxons, la “physiothérapie respiratoire” comporte des techniques (vibrations, percussions, clapping, expirations forcées, drainage de posture) qui n’ont pas d’indication au cours de la bronchiolite aiguë du nourrisson.

Pédiatrie
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La prise en compte de la fièvre du nourrisson s’est complètement transformée. Autrefois responsable de tous les maux, convulsions, inconforts, elle n’est plus considérée comme dangereuse et la recherche de l’apyrexie n’est plus l’objectif chez un enfant fébrile.
La fièvre n’est pas la cause des convulsions survenant en climat fébrile pour lesquelles les antipyrétiques n’ont pas d’action préventive. Elle n’est pas non plus la cause du comportement malade. Ce dernier n’est pas toujours présent au cours de la maladie fébrile. Sa coexistence avec la fièvre est d’intensité variable, soit légère à type de fatigue isolée sans inconfort et pouvant être respectée, soit importante et inconfortable, seule justification de la thérapeutique. L’objectif actuel n’est plus de traiter le thermomètre mais un enfant, en s’adaptant à la diversité de ses réactions.

Passerelles
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Les kératites immunitaires recouvrent des maladies assez diverses d’origine allergique (kératites allergiques, kératites marginales immuno-allergiques), auto-immune (syndrome de Sjögren, ulcère de Mooren, polyarthrite rhumatoïde, pemphigoïde oculaire cicatricielle, syndrome de Stevens-Johnson), liée à une greffe (réaction du greffon contre l’hôte, rejet de greffe de cornée) ou d’origine diverse (acné rosacée, kératite de Thygeson, kérato-conjonctivite de Théodore…).

Rhumatologie
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La fracture de l’ESF à basse énergie est l’indicateur d’une ostéoporose sévère, souvent compliquée d’un degré de mortalité non négligeable. Les nouvelles recommandations sur la prise en charge thérapeutique de l’ostéoporose après la ménopause indiquent un traitement pharmacologique d’emblée après cette fracture, sans nécessité d’évaluation ostéodensitométrique. Différentes molécules ont prouvé leur efficacité en prévention fracturaire dans ce contexte et peuvent être utilisées après évaluation de l’absence de contre-indication. Une prévention du risque de chute ainsi qu’une évaluation des apports nutritionnels avec mesures correctives doivent également être mises en place. La prescription de vitamine D devrait être réalisée au moment de la chirurgie. La promotion d’une activité physique adaptée et régulière semble également recommandée.

Pédiatrie
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Communément appelée “désensibilisation” et définie par l’administration comme un extrait allergénique à des concentrations et des doses progressivement croissantes, l’immunothérapie spécifique (ITS) a été décrite il y a un peu plus d’un siècle, en 1911, par Noon et Freeman qui réalisèrent la première inoculation prophylactique contre le rhume des foins. Cette “vieille dame” a progressivement évolué pour devenir une thérapeutique moderne répondant aux règles d’évaluation de la médecine fondée sur les preuves. Son efficacité est désormais bien documentée à la fois dans la rhino-conjonctivite allergique et dans l’asthme.
De plus, c’est le seul traitement à visée étiologique des manifestations respiratoires allergiques.
Le développement de la voie sublinguale en immunothérapie s’est accompagné d’une multiplication d’essais cliniques, notamment chez l’enfant, enrichissant rapidement nos connaissances. Les années à venir promettent d’être passionnantes avec l’arrivée de résultats d’études qui confirmeront, nous l’espérons, l’impact potentiel de l’immunothérapie spécifique sur la marche allergique de l’enfant, de la rhinite à l’asthme. Ce dernier point est particulièrement important si on se réfère à l’asthme de l’enfant pour lequel aucune des molécules disponibles à ce jour n’a pu faire la preuve d’une quelconque action sur l’histoire naturelle de la maladie.