Repères pratiques

Valvulopathies
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Le rétrécissement aortique calcifié (RAC) touche préférentiellement les sujets âgés aux comorbidités souvent multiples. La coexistence d’un RAC et d’une pathologie non cardiaque nécessitant une chirurgie n’est donc pas une éventualité rare. L’existence d’un RAC est un facteur de risque indépendant de morbi-mortalité périopératoire et le risque opératoire augmente avec la sévérité du RAC [1].

Imagerie
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Les positions prises par le corps médical contraint de faire un examen avec produit de contraste face à un patient allergique sont nombreuses : prémédication ou non, refus d’injecter, proposition d’une autre technique d’imagerie diagnostique. En raison de la rareté des manifestations d’intolérance à ces produits, les enquêtes épidémiologiques nécessitent de très grands échantillons de population pour émettre des avis. Les accidents sérieux sont en effet exceptionnels, beaucoup plus rares que ceux liés aux piqûres d’hyménoptères.

Cardiologie interventionnelle
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En France, en 2005, le registre FAST-MI a montré que seuls 60 % des infarctus étaient l’objet d’une procédure de revascularisation dont la moitié par angioplastie primaire et 29 % par thrombolyse, incluant 2/3 en préhospitalier. Récemment, ESTIM-2 (Revue des SAMU, août 2009) qui a inclus 2 467 patients en 2008 fait état de 75 % de patients traités par une méthode de reperfusion en cas de prise en charge avant 3 heures. Le débat n’est donc pas entre angioplastie et thrombolyse. Le défi de Santé publique est d’augmenter le nombre de patients traités au cours des toutes premières heures d’évolution de cette urgence vitale.

Vasculaire
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La thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inférieurs est une affection connue et sévère à l’origine d’une des premières causes de décès par embolie pulmonaire. L’incidence annuelle de la maladie veineuse thrombo-embolique dans la population caucasienne est estimée de 1 à 2 pour 1 000. A côté de cette complication aiguë, 10 à 50 % des patients ayant eu un épisode de TVP sont susceptibles de développer une maladie post-thrombotique avec pour conséquence des altérations cutanées pouvant aboutir à un ulcère de jambe.

Imagerie
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La taille de l’oreillette gauche (OG) est au carrefour de la physiopathologie cardiovasculaire et constitue un marqueur pronostique puissant dans de multiples pathologies comme la fibrillation auriculaire, l’accident vasculaire cérébral, l’infarctus du myocarde, l’insuffisance mitrale. La dilatation de l’OG est aussi un marqueur d’ancienneté de la FA et de sévérité de la dysfonction diastolique.

Repères pratiques
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C’est un lieu commun que de dire que “l’insuline fait grossir”. Comme toute idée reçue, cette assertion mérite d’être revisitée pour être estimée à sa juste importance. Pour comprendre ce qui se passe, il faut affronter un paradoxe apparent :
– l’insuline par elle-même ne fait pas grossir : c’est notre thèse,
– la mise à l’insuline des diabétiques de type II s’accompagne souvent d’une prise de poids, parfois considérable.

Autres
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Les AVC représentent la 3e cause de mortalité et la 1re cause de handicap acquis dans les pays industrialisés (après l’infarctus du myocarde et le cancer). 150000 nouveaux cas surviennent chaque année en France, dont environ un quart touche des patients ayant un antécédent d’AVC. 80 % d’entre eux sont des accidents ischémiques cérébraux (AIC). Leur symptomatologie varie selon le territoire artériel concerné. La mortalité est de 20 % à 1 mois, le risque de récidive de 30 % à 5 ans. Il s’agit d’abord d’une affection du sujet âgé : 75 % des patients ont plus de 65 ans.

Rythmologie
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Les médicaments antiarythmiques constituent une classe dont l’index thérapeutique est étroit, autrement dit le rapport bénéfice/risque faible. Cependant, lorsqu’ils sont prescrits dans le strict respect de leurs contre-indications, leur efficacité est très importante et leur tolérance tout à fait acceptable. Le plus utilisé est le flécaïnide. On peut également utiliser la propafénone ou la cibenzoline.

Hypertension artérielle
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La pratique de l’automesure de la pression artérielle présente de nombreux avantages et doit être encouragée. Toutefois, l’obtention de valeurs fiables et reproductibles nécessite une éducation du patient. Cette éducation associée à l’automesure permet d’améliorer l’observance thérapeutique.

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