Revues générales

Revues générales
0

Le traitement antiplaquettaire joue un rôle essentiel dans la prévention des récurrences des événements cardiovasculaires dans la maladie coronaire stable et instable. Les anticoagulants oraux directs (AOD) ont été testés en plus de la bithérapie antiplaquettaire dans le syndrome coronarien aigu avec une certaine efficacité pour une faible dose de rivaroxaban mais un excès d’hémorragie et une place difficile à trouver en pratique.
Dans l’angioplastie du patient anticoagulé au long cours, la bithérapie associant AOD (rivaroxaban, dabigatran) et clopidogrel réduit les hémorragies sans excès d’événements ischémiques en comparaison à une triple thérapie associant AVK, clopidogrel et aspirine.
Enfin, le rivaroxaban à faible dose a récemment montré son efficacité dans la maladie coronaire et artérielle périphérique stable. Cette stratégie semble intéressante chez les patients à haut risque évolutif mais leur place exacte dans l’arsenal de la prévention secondaire reste à définir.

Revues générales
0

L’amélioration du pronostic de l’infarctus du myocarde doit beaucoup à la reperfusion mais le risque résiduel de récidive après un syndrome coronarien aigu (SCA) justifie une prévention secondaire rigoureuse. Un des éléments clés repose sur une forte amplitude de réduction du LDL-c par les traitements hypolipémiants. Or, l’analyse des pratiques montre un contrôle lipidique insuffisant après un SCA alors que, dans le même temps, de nouvelles études montrent un bénéfice sur les événements à réduire davantage le LDL-c, pour une tolérance qui reste parfaitement acceptable.
Il faut donc de nouveau s’intéresser de plus près au LDL-c, à sa valeur basale et sous traitement, mais aussi pour rattraper notre retard européen sur le dépistage des hypercholestérolémies familiales (HF). Le traitement repose de façon assez simple sur de fortes doses statines et accessoirement de l’ézétimibe pour un objectif de LDL-c qu’il est maintenant légitime de proposer à la baisse (< 55 mg/dL), sur une base extrapolée des données de l’IMPROVE-IT. La place des nouveaux hypolipémiants (anti- PCSK9) reste à déterminer sur la base d’un bénéfice pronostique maintenant bien démontré, mais à mettre en balance avec des difficultés attendues d’accès pour des questions d’ordre médico-économique.

Revues générales
0

Les femmes vivent maintenant plus d’un tiers de leur vie après la survenue de la ménopause. L’arrêt de la production endogène d’estrogènes pendant cette période s’accompagne de troubles fonctionnels (troubles du climatère) qui affectent la qualité de vie. Ces symptômes peuvent être soulagés par un traitement hormonal de la ménopause (THM) initialement basé sur l’administration d’estrogènes couplés ou non à un progestatif.
Par ailleurs, la carence estrogénique favorise l’augmentation de certaines pathologies, telles l’ostéoporose ou les maladies coronaires.
Dans cette revue, après avoir rappelé les enseignements de l’étude Women Health Initiative (WHI), nous tenterons de résumer l’état actuel des connaissances concernant le THM et le risque cardiovasculaire.

Revues générales
0

La pratique de l’activité physique régulière est un des moyens de lutter contre l’évolution des pathologies cardiovasculaires. C’est aussi un des moyens de lutter contre l’entrée dans la dépendance chez la personne âgée. Cependant, cette pratique doit être encadrée et individualisée. Elle peut relever aujourd’hui d’une prescription médicale et être dispensée par des professionnels de santé : kinésithérapeutes, ergothérapeutes, professeurs d’activité physique adaptée en fonction de la pathologie sous-jacente et de l’autonomie du patient.
Dans tous les cas, le patient cardiaque doit bénéficier d’un bilan préalable auprès de son cardiologue afin de vérifier l’absence de contre-indication à la pratique de l’activité et, le cas échéant, les limites de cette activité. La prescription d’activité physique se fait selon le principe FITT (Fréquence, Intensité, Type et Time pour Durée), elle doit donc être individualisée.

Revues générales
0

Au cours des 3 dernières décennies, les données observationnelles convergent largement vers une association entre une consommation légère à modérée d’alcool (jusqu’à 1 verre par jour chez les femmes et jusqu’à 2 verres par jour chez les hommes) et un risque plus faible de maladies cardiovasculaires par une réduction de la maladie coronarienne. La plupart des études suggèrent une relation de type courbe en “J”, avec un effet cardioprotecteur maximal pour 2 à 5 verres par jour [1], contrebalancé ensuite par une augmentation de la cardiomyopathie, de la mort subite et de l’AVC hémorragique à des niveaux de consommation plus élevés (sans compter la survenue de cancers).
Des preuves continuent d’émerger sur les mécanismes physiologiques et génétiques par lesquels l’alcool peut influer sur le risque CV, en modulant l’expression de certains facteurs de risque (HTA, surpoids, diabète). Le débat se poursuit également pour savoir s’il existe des différences importantes selon le type de boisson alcoolisée.
Dans l’ensemble, l’alcool comporte encore d’importantes répercussions sur la santé publique, justifiant une prudence constante et des recommandations actualisées.

Revues générales
0

La détermination du degré de sténose est une étape fondamentale en cas de sténose carotidienne. L’écho-Doppler est la technique d’imagerie de première intention. Avant de considérer la maîtrise technique indispensable à une quantification précise, il convient de définir la méthode de référence utilisée pour cette quantification. Les pièges rencontrés ont trait à la technique, mais aussi au type de lésions ainsi qu’au patient et à ses conditions hémodynamiques globales.

Revues générales
0

Les anticoagulants oraux non antivitamine K sont une alternative pour la prévention des accidents vasculaires cérébraux chez les patients qui ont une fibrillation atriale, et sont devenus les anticoagulants préférés, en particulier chez les patients chez lesquels une nouvelle anticoagulation est commencée. Et les médecins et les patients se sont familiarisés avec l’utilisation de ces médicaments en pratique clinique. Cependant, de nombreuses questions non résolues sur la façon d’utiliser ces médicaments de façon optimale dans des situations cliniques spécifiques persistent. Le premier guide pratique de l’EHRA a été publié en 2013. Une actualisation a été publiée en 2015.

Revues générales
0

Aujourd’hui, le traitement préventif du risque thromboembolique lié à la fibrillation atriale non valvulaire repose sur l’anticoagulation par anticoagulant oral direct ou antivitamine K au long cours. Cependant, 10 % des patients présentent une contre-indication définitive à cette dernière.
La thrombogénèse a lieu dans 90 % des cas dans l’auricule gauche. Le niveau de preuve de la prévention de l’événement embolique par la fermeture percutanée de l’auricule gauche est faible : il est représenté seulement par 2 études randomisées et plusieurs registres.
En France, l’indication de la fermeture percutanée de l’auricule gauche permettant une prise en charge par l’Assurance Maladie est retenue pour les patients atteints de FA non valvulaire avec un haut risque thromboembolique (score de CHA2DS2-VASc ≥ 4) et ayant une contre-indication formelle et permanente aux anticoagulants statuée par un comité pluridisciplinaire.

Revues générales
0

La régurgitation tricuspide est une pathologie d’actualité, difficile à aborder car sa quantification est très dépendante des conditions de charge. La survenue d’un épisode d’insuffisance cardiaque droite avec insuffisance tricuspide (IT) importante est un élément déterminant de la discussion médico-chirurgicale. Sa fréquence augmente du fait des progrès cardiologiques sur les pathologies du cœur gauche, de plus en plus vieillies, avec un retentissement droit de plus en plus prolongé. La mortalité des interventions redux sur cette valve explique les recommandations de prise en charge plus précoce au moment d’une chirurgie valvulaire gauche.
Cependant, d’autres pathologies telles que la fibrillation auriculaire et le vieillissement de la population génèrent des fuites tricuspides invalidantes. L’écho-Doppler cardiaque est l’examen de première intention, mais il ne faut pas hésiter à réaliser une IRM en cas de doutes sur l’indication chirurgicale.
L’avènement de nouvelles techniques percutanées va bouleverser la prise en charge de ces patients.

1 15 16 17 18 19 71