Revues générales

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Facteur de risque majeur, le tabagisme reste le parent pauvre de la prévention cardiovasculaire avec une prise en charge globalement insuffisante, tant en prévention primaire que secondaire.
Outre l’utilisation plus systématique des outils du sevrage tabagique, que les cardiologues doivent s’approprier, il est nécessaire de connaître et de savoir gérer un certain nombre d’idées fausses concernant le sevrage tabagique, et de travailler avec les fumeurs sur les éléments de motivation positifs personnels les plus susceptibles de les accompagner dans leur démarche de sevrage.

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En augmentation constante, les hospitalisations pour insuffisance cardiaque représentent un enjeu majeur, tant à l’échelon individuel pour le patient qu’en termes de santé publique. Plus de la moitié des hospitalisations sont en fait des réhospitalisations. Elles sont associées à un risque important de décès, en particulier le premier mois suivant la sortie du patient.
Devant ce constat inquiétant, plusieurs explications sont évoquées : patient non stabilisé, existence de comorbidités, traitement insuffisamment optimisé, défaut de surveillance précoce, notamment pour les patients à plus haut risque.
Des solutions sont proposées pour améliorer la situation particulièrement délicate de la “phase vulnérable” qu’est la période de périhospitalisation. C’est l’association synergique de ces différentes propositions qui pourra permettre d’infléchir la courbe inquiétante des hospitalisations pour insuffisance cardiaque.

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Les pressions artérielle (PA), systolique (PAS) et diastolique (PAD) évoluent avec l’âge. Dans l’enfance et l’adolescence, elles dépendent du poids, de la taille et du sexe. Elles augmentent progressivement et parallèlement durant la croissance, et sont le reflet de la PA à l’âge adulte. L’hypertension artérielle (HTA) chez l’adolescent est en augmentation, principalement en raison d’une mauvaise hygiène de vie ; il est important de la dépister.
À l’âge adulte, la PAS poursuit son augmentation progressive : celle des hommes est supérieure à celle des femmes jusqu’à l’âge de 50 ans puis, à la soixantaine, ce sont les femmes qui ont une PAS supérieure, en raison d’une augmentation de la rigidité artérielle. Quant à la PAD, elle augmente jusqu’à l’âge de 50 ans, stagne, puis diminue à partir de la soixantaine. L’HTA chez l’adulte jeune est dominée par l’HTA diastolique isolée, tandis qu’à partir de 50 ans, c’est l’HTA systolique isolée qui prévaut, et sa prévalence augmente avec l’âge. En termes de risque cardiovasculaire, la PAD le prédit mieux avant 45 ans, mais au-delà, c’est la PAS, voire la pression pulsée (PP = PAS – PAD) qu’il faut considérer.

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En 50 ans, la mortalité cardiovasculaire a reculé malgré l’augmentation de l’espérance de vie. Une prouesse liée à l’identification des facteurs de risque, et à la mise au point de médicaments et de traitements chirurgicaux efficaces. Mais il est encore nécessaire de progresser dans la compréhension des mécanismes de l’athérosclérose pour envisager de nouvelles approches thérapeutiques.
Dans les vaisseaux, les plaques d’athérosclérose se constituent à partir du dépôt de cholestérol, transporté par les LDL (LDL en anglais, pour low-density lipoprotein), qui s’accumule sous l’endothélium. Les LDL sont perçues comme des agresseurs par le système immunitaire qui, comme dans les maladies auto-immunes, va déclencher une réaction de défense de type inflammatoire au niveau de la plaque d’athérome, dans laquelle interviennent les monocytes/macrophages et les lymphocytes T. Si l’inflammation locale est très importante – ce qui varie d’un individu à l’autre selon le profil génétique – le risque est que la plaque grossisse, qu’elle se rompe et libère son contenu, provoquant la formation d’un thrombus artériel.

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Dans l’intitulé des indications des anticoagulants oraux directs (AOD) dans la fibrillation atriale, il y a le terme “fibrillation atriale non valvulaire” (FANV). Ces intitulés ne définissent toutefois pas la FANV et renvoient donc implicitement le médecin prescripteur à la définition admise de ce terme. Or, force est de reconnaître qu’il n’a pas de définition claire et uniforme [1-4]. Ainsi, la définition retenue de la FANV dans les différents essais thérapeutiques contrôlés ayant évalué les AOD comparativement aux AVK a été différente [5]. De même, hormis quelques invariants, les définitions adoptées dans diverses recommandations de sociétés savantes, et parfois au fil du temps par une même société savante, sont différentes les unes des autres [6].
Il est donc légitime que les médecins s’interrogent sur ce que peut recouvrir exactement le terme de “fibrillation atriale non valvulaire”. Cet article a pour objectif de présenter les diverses définitions récemment proposées de la FANV, la raison potentielle de ces divergences et les éventuelles conduites à tenir qui peuvent en découler.

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Le suivi d’un enfant présentant des tachycardies supraventriculaires (TSV) et n’ayant pas de préexcitation ventriculaire sur l’ECG intercritique dépend de plusieurs facteurs qui sont fonction de la nature de la TSV, de sa tolérance fonctionnelle, de sa fréquence, de l’efficacité du traitement médicamenteux et de l’anxiété des parents. Il peut être de peu à très fréquent.
Il faut éviter les gestes d’exploration diagnostique invasive et de traitement par ablation chez le jeune enfant pour lequel les risques liés au cathétérisme ne sont pas négligeables et une évolution naturellement favorable peut être espérée. À l’inverse, il faut savoir proposer un traitement curatif par ablation chez les enfants gênés malgré un traitement médical, à un moment qui sera décidé pendant le suivi avec l’enfant et les parents.

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En consultation, nous sommes de plus en plus souvent amenés à rencontrer des patients ayant été traités par une ablation de fibrillation atriale. Bien que ce ne soit pas l’objectif initial, se pose alors la question de la poursuite du traitement anticoagulant. Il n’y a actuellement aucune étude randomisée à large effectif nous permettant de répondre à cette question. La conduite dépend généralement de l’habitude des centres.
Cependant, certaines études évaluant le suivi des patients ayant été traités par ablation permettent de fournir des arguments de réponse à notre question. Dans les trois premiers mois suivant l’intervention, il est constaté un surrisque embolique justifiant une anticoagulation efficace. Après ce délai, le risque embolique diminue nettement.

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L’hypertension artérielle résistante est associée à un risque cardiovasculaire majoré en raison du mauvais contrôle tensionnel, de l’association fréquente à d’autres facteurs de risque, à des comorbidités et à l’atteinte des organes cibles.
Sa prévalence exacte n’est pas connue, mais les données épidémiologiques soulignent qu’il s’agit d’une situation fréquente, multifactorielle et en constante augmentation.
Sa définition repose sur le non contrôle tensionnel malgré une trithérapie antihypertensive à dose optimale, comprenant un diurétique thiazidique en l’absence d’insuffisance rénale sévère.

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En quelques dizaines d’années, les malformations cardiaques sont passées du statut de pathologie incurable à celui de pathologie avec un taux de survie excellent.
Même si aujourd’hui la plupart des enfants atteignent l’âge adulte, et ne vont présenter aucune séquelle de leur pathologie congénitale, certains devront toutefois continuer à être suivis pour dépister la survenue de nouvelles pathologies, souvent conséquences de leur malformation ou de la réparation.
Cet article reprend brièvement les principales cardiopathies congénitales et leur devenir à l’âge adulte.

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L’impact de la météo, des saisons et de la pollution sur les maladies cardiovasculaires a fait l’objet de nombreuses publications. La fréquence de la mortalité et des hospitalisations suit les variations saisonnières avec une augmentation l’hiver, particulièrement pour les maladies coronariennes et l’insuffisance cardiaque, aussi bien dans l’hémisphère nord que dans l’hémisphère sud.
L’exposition à long terme à la pollution augmente le risque de maladie coronarienne. Par ailleurs, le lien entre exposition aiguë à la pollution et mortalité et/ou hospitalisation pour insuffisance cardiaque a été démontré. La conséquence de ces impacts est une prise en charge adaptée en fonction de la saison et/ou du pic de pollution.

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