Le vin exerce des effets chez l’homme, bénéfiques ou non, liés à l’alcool et aux polyphénols. La courbe en U de mortalité globale liée à l’effet de l’absorption d’alcool est connue depuis plus de 20 ans. Le vin y joue un rôle bénéfique majeur en diminuant la mortalité cardiovasculaire liée à la maladie coronaire par des effets favorables, surtout attribués au resvératrol du fait de ses différents mécanismes protecteurs vasculaires et anti-ischémiques.
La prise d’alcool a des effets défavorables sur la tension artérielle et la survenue d’arythmies. Cependant, les buveurs de vin présentent moins de risques que les autres buveurs grâce probablement aux polyphénols.
Enfin, l’alcool est responsable d’une atteinte toxique du myocarde aboutissant à la constitution d’une cardiomyopathie dilatée. Toutefois, le vin rouge pourrait diminuer l’incidence de l’insuffisance cardiaque dans la population générale due à un rôle possible du resvératrol comme agoniste de la sirtuine.