Revues générales

Insuffisance cardiaque
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La fibrose myocardique est le dénominateur commun histologique au remodelage ventriculaire gauche tant du post-infarctus du myocarde que des deux formes d’insuffisance cardiaque, systolique et diastolique. Sa prévention et sa régression constituent une nouvelle cible thérapeutique. L’aldostérone joue un rôle clef dans la genèse de la fibrose myocardique et vasculaire.

Hypertension artérielle
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La pression centrale correspond à la pression artérielle mesurée directement au niveau de l’aorte. Elle est le reflet direct de la charge imposée aux organes cibles du patient hypertendu.
La mise au point de dispositifs spécifiques permet d’approcher la valeur de la pression centrale de façon non invasive. Cette mesure apporte de nombreux éléments de réflexion dans l’hypertension artérielle et permet notamment d’étudier les modifications hémodynamiques induites par les traitements antihypertenseurs.
La pression centrale présente une bonne corrélation avec l’atteinte des organes cibles et la morbi-mortalité cardiovasculaire.
La valeur additionnelle de ce paramètre reste cependant controversée en comparaison des mesures conventionnelle ou ambulatoire de la pression artérielle brachiale. Ainsi, la pression centrale reste pour l’instant un outil réservé à la recherche clinique.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012
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L’étude TRILOGY s’est intéressée au bénéfice éventuel que pouvait apporter le prasugrel versus le clopidogrel chez des patients présentant un SCA sans sus-décalage du ST non revascularisé.
Après inclusion de plus de 9 000 patients, la seule conclusion scientifiquement possible de cet essai est que, dans cette situation, le prasugrel n’apporte pas de bénéfice. Cela ne signifie pas que le prasugrel n’est pas un antiplaquettaire supérieur au clopidogrel. Le dessin de l’étude est complexe et n’intéresse qu’une proportion de patients qui sont rares dans nos centres. Les critères d’inclusion prêtent fortement à discussion.
Les bonnes nouvelles sont qu’en termes de sécurité le prasugrel ne donne pas plus d’hémorragies sévères que le clopidogrel. Enfin, Trilogy est la seule étude qui apportera des données sur la sécurité d’emploi de la dose de 5 mg utilisée dans cet essai chez les patients de plus de 75 ans.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012
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Les recommandations précédentes ne datent que de 2010. Le présent texte (2012 focused update of the ESC Guidelines for the management of atrial fibrillation : An update of the 2010 ESC Guidelines for the management of atrial fibrillation. Eur Heart J, 2012 Aug 24 [Epub ahead of print]) n’est qu’une actualisation de certains points, sans reprendre l’ensemble du texte de 2010. Voici les principales nouveautés.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012
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Ces recommandations ont été présentées durant le récent congrès du groupe Réadaptation et prévention cardiovasculaire de l’ESC et sont disponibles sur le site de l’ESC (European Guidelines on cardiovascular disease prevention in clinical practice [version 2012]. Eur Heart J, 2012 ; www.escardio.org).
Le texte est dense, long (77 pages) et très référencé (568 références). En voici, très résumés, les points principaux.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012
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Ces recommandations ont été présentées durant le récent congrès du groupe “insuffisance cardiaque” de la Société européenne de cardiologie et sont disponibles sur le site de l’ESC (European guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure 2012. Eur Heart J, 2012 ; www.escardio.org).
Voici, très résumées, les principales nouveautés.

Divers
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Désormais, c’est de manière multidisciplinaire qu’il faut évoquer la fibromyalgie, ce concept a évolué depuis plusieurs années, et le résumer à un tableau associant points douloureux électifs, asthénie invalidante accentuée par des troubles du sommeil est insuffisant. Le psychiatre a son rôle en effet, non seulement désigné par la clinique de l’anxiété et toutes ses formes sémiologiques, mais aussi par les troubles de l’humeur, avec en particulier la dépression. De même, la cognition perturbée justifie son intervention. Enfin, dans la prise en charge thérapeutique, on reconnaît l’importance fondamentale des traitements médicamenteux antidépresseurs, associés aux traitements non pharmacologiques.

Divers
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La prise en charge thérapeutique de la polyarthrite rhumatoïde (PR) est actuellement l’une des mieux codifiées en rhumatologie. L’objectif est d’obtenir un DAS28 au moins inférieur à 3,2 avec une évaluation rapprochée (tous les 1 à 2 mois) au début jusqu’à ce que cet objectif soit atteint.
En pratique, le méthotrexate (MTX) est le traitement de première intention de la PR. Une corticothérapie rapidement dégressive jusqu’à une posologie acceptable pourra être associée.
En cas de réponse insuffisante à une posologie optimale de MTX, de corticodépendance ou d’évolution structurale, le recours aux anti-TNF, abatacept ou tocilizumab, pourra être envisagé. Le choix pour l’une ou l’autre de ces molécules s’effectuera en fonction des comorbidités et de l’avis du patient. Une fois la rémission obtenue pendant une durée prolongée (au moins 6 mois), une décroissance thérapeutique progressive des traitements de fond pourra être débutée.

Divers
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L’orbitopathie dysthyroïdienne (OT) est une affection auto-immune survenant dans un contexte de dysthyroïdie, le plus souvent dans le cadre d’une maladie de Basedow. Elle altère la qualité de vie des patients, est plus fréquente chez la femme, et demande une prise en charge associant endocrinologues et ophtalmologistes. L’examen clinique apprécie l’activité de la maladie sur l’existence et l’importance des signes inflammatoires, et la sévérité, fonction des désordres fonctionnels et cosmétiques. Dans tous les cas, le traitement est médical et associe l’équilibre de la fonction thyroïdienne, l’arrêt du tabac et des mesures locales (traitements lubrifiants, soins oculaires). S’il existe une inflammation importante, le traitement repose sur la corticothérapie, actuellement prescrite préférentiellement par voie veineuse et dont les modalités ont été établies par l’EUGOGO. Les formes graves sont plus fréquentes chez les hommes âgés et les fumeurs. Le traitement des séquelles fonctionnelles et cosmétiques est envisagé sur des formes non inflammatoires après 6 mois d’équilibre de la fonction thyroïdienne

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