Revues générales

Therapeutique
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Le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) et immunologique des biomédicaments est très séduisant car il pourrait permettre d’expliquer, au moins en partie, la réponse variable des patients et de mieux comprendre certaines situations cliniques observées en pratique quotidienne (échec primaire, échappement, réaction allergique).
L’immunogénicité (développement d’anticorps anti-biomédicament) semble surtout concerner les anticorps monoclonaux. Des travaux de plus en plus nombreux plaident en faveur de ce concept, mais il reste encore à démontrer clairement sa supériorité comparativement à un suivi clinique classique en pratique quotidienne.

Risque cardio vasculaire
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Les études récentes ont montré que le psoriasis est associé à un risque accru de comorbidités incluant le syndrome métabolique, l’obésité, le diabète, l’hypertension, la dyslipidémie, la stéatose hépatique et le tabagisme. Ce risque accru de comorbidités est indépendant des facteurs de risque surajoutés, en particulier les troubles addictifs et la sédentarité. Les données concernant la morbidité cardiovasculaire sont plus controversées et semblent intéresser la population jeune avec psoriasis sévères.
L’impact des traitements systémiques sur les comorbidités cardiométaboliques reste cependant incertain. La détection et la prévention des comorbidités, et si besoin leur traitement précoce par des mesures avant tout hygiéno-diététiques, doivent rester au centre de la prise en charge thérapeutique des malades atteints de psoriasis et rhumatisme psoriasique.

Vasculaire
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Les résultats à deux ans de l’étude CATT ont fait l’objet fin avril d’une publication électronique avant impression. L’étude reprend le schéma initial avec 4 groupes de traitement suivant l’anti-VEGF utilisé (Lucentis ou Avastin) et le rythme d’administration (mensuel strict ou PRN). En outre, les patients qui avaient été traités en mensuel strict pendant la première année (que ce soit avec du Lucentis ou avec de l’Avastin) ont été répartis par tirage au sort entre un groupe poursuivant une administration mensuelle et un groupe PRN.

Vasculaire
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L’étude ALIENOR est une étude de cohorte en population générale âgée, ayant pour objectif l’étude des associations entre les maladies oculaires liées à l’âge (DMLA, glaucome, cataracte, sécheresse oculaire) et les facteurs nutritionnels (acides gras oméga-3, lutéine et zéaxanthine, antioxydants).
Les facteurs génétiques, vasculaires et environnementaux sont également étudiés. Les premiers résultats de cette étude ont permis de confirmer l’association forte de la DMLA avec le gène du facteur H du complément et avec le tabagisme, ainsi qu’une diminution du risque de DMLA chez les forts consommateurs d’acides gras oméga-3. De nombreux autres résultats sont attendus dans les prochaines années sur le rôle des autres facteurs nutritionnels (caroténoïdes, antioxydants), des autres facteurs de risque (génétiques, vasculaires, exposition au soleil…), dans d’autres pathologies oculaires (glaucome, cataracte, sécheresse oculaire).

Vasculaire
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Les dix dernières années ont été marquées par des fluctuations dans les opinions et l’appréhension du traitement hormonal de la ménopause (THM).
Juillet 2002 a été une date et un tournant majeur avec la publication des premiers résultats de l’étude américaine Women’s Health Initiative (WHI), qui ont remis en question le rapport bénéfices/risques favorable, en particulier cardiovasculaire, du THM, du moins celui employé aux Etats-Unis [1]. La brutalité avec laquelle ces résultats ont été présentés dans les médias et immédiatement extrapolés, sans pondération, à toutes les formes de THM et à toutes les utilisatrices ont créé une sorte de panique parmi les femmes et même chez certains prescripteurs. Puis, en août 2003, l’étude britannique, Million Women Study (MWS), a retrouvé une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes sous THM, en particulier estroprogestatif [2].

Vasculaire
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Les actualités 2011 concernent principalement la contraception hormonale sous deux aspects : celui du risque cardiovasculaire, en particulier thromboembolique, et celui de l’observance, simplifiant la conduite à tenir en cas d’oubli. Concernant le DIU, l’originalité est la diminution du risque de pathologie du col chez leurs utilisatrices.

Allergie
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La distinction entre vraies et fausses allergies alimentaires, introduite dès 1983 par D.A. Moneret-Vautrin et C. André, reste toujours d’actualité. En effet, des symptômes identiques peuvent aussi bien relever d’une allergie immédiate IgE-dépendante, documentée par une exploration allergologique positive, que d’une fausse allergie, suggérée principalement par l’enquête alimentaire catégorielle. Les symptômes des fausses AA sont cutanés (eczéma, urticaire, angio-œdème, syndrome d’allergie orale), plus rarement respiratoires (toux, sifflements, asthme) ou digestifs (nausées, vomissements, diarrhée), mais le choc (histaminique) n’est pas absent. Les causes des fausses AA sont nombreuses : histamino-libération non spécifique, surchage en histamine, intolérance à la tyramine et à la phényléthylamine, intolérance aux benzoates, intolérance aux nitrites, intolérance à l’alcool. Leur prévention repose sur l’adoption d’une alimentation saine et équilibrée.

Allergie
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L’iode est un oligoélément indispensable à la vie. Son apport est assuré par des aliments comme les poissons, les fruits de mer et les algues. Leur consommation dépend des habitudes alimentaires de chaque pays. La prévalence de l’allergie à ces aliments est également imprécise du fait de l’absence d’individualisation des données par type d’aliment concerné. L’allergie à l’iode alimentaire n’existe pas. Cette terminologie est utilisée à tort pour désigner la survenue de réactions le plus souvent allergiques, médiées par des IgE spécifiques d’allergènes des produits de la mer : les parvalbumines pour les poissons, la tropomyosine pour les crustacés et d’autres allergènes pour les algues. La connaissance des réactions allergiques entre les poissons ou entre les fruits de mer permet de prévenir une récidive accidentelle potentiellement sévère. De même, les réactions allergiques croisées entre allergènes respiratoires (pneumallergènes) et allergènes alimentaires (trophallergènes) sont classiques.

Vasculaire
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Les mystères perdurent dans les relations entre la PPR et la maladie de Horton. Il n’est pas certain que toute PPR soit une maladie de Horton, avec ses risques vasculaires, en particulier de cécité.
La corticothérapie est un traitement brillant à la fois de la PPR et de la maladie de Horton, efficace immédiatement et pour une période prolongée. Le grand défi du clinicien est toutefois de donner la dose minimale suffisante compte tenu de la fréquence des complications iatrogènes liées à la corticothérapie.
Les alternatives thérapeutiques actuelles sont peu efficientes. L’inhibition de la voie cytokinique interleukine-6, par exemple par le tocilizumab paraît prometteuse, mais elle doit être vérifiée dans les conditions de la médecine basée sur les preuves.

Diabète et Métabolisme
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Le diabète gestationnel (DG) diagnostiqué pendant la grossesse recouvre deux entités différentes : une anomalie de la tolérance glucidique apparue en cours de grossesse et le diabète de type 2 diagnostiqué à l’occasion de la grossesse, mais qui préexistait. Les complications sévères ne se rencontrent que dans cette dernière situation. La seule conséquence démontrée d’un DG est la macrosomie qui est la cause essentielle des complications. L’obésité maternelle est un facteur de risque de complications surajouté. La connaissance des risques liés à la grossesse d’une femme avec DG permet d’orienter les patients dans des maternités adaptées pour la prise en charge.
Il n’y a pas d’indication pédiatrique à organiser la naissance dans une structure spécialisée, sauf en cas d’anomalie sévère de la croissance fœtale, de malformations graves ou de risque de prématurité. L’organisation logistique de la maternité doit être en mesure d’assurer la surveillance et la prise en charge des accidents hypoglycémiques et autres complications de ces nouveau-nés. Il est recommandé de surveiller systématiquement la glycémie des nouveau-nés de mère avec DG traité par insuline ou en cas de macrosomie ou de retard de croissance. Les bilans complémentaires à la naissance ne sont pas systématiques, mais sont indiqués en fonction de la situation clinique de l’enfant.

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