Revues générales

Divers
0

La drépanocytose est une maladie génétique à transmission autosomique récessive secondaire à une mutation du gène  de l’hémoglobine (Hb) conduisant à la fabrication d’une Hb anormale dans sa structure et sa fonction.

Cette maladie est particulièrement fréquente en Afrique, dans les Antilles, en Amérique (États-Unis, Brésil), mais aussi dans le pourtour méditerranéen, le sous-continent indien et maintenant en Europe compte tenu des migrations de population. La drépanocytose est aujourd’hui la plus fréquente des maladies héréditaires en France avec 6 000 à 7 000 sujets atteints de syndromes drépanocytaires majeurs et 250 nouveaux cas dépistés par an [1].

Insuffisance cardiaque
0

L’Extracorporeal Life Support (ECLS) et l’Extracorporeal Membrane Oxygenation (ECMO) sont des techniques d’assistance mécanique de la circulation qui permettent respectivement une suppléance cardiorespiratoire ou respiratoire pour des durées de plusieurs jours à plusieurs semaines.
Le développement d’unités mobiles d’assistance circulatoire (UMAC) permet de proposer ces techniques de sauvetage à certains patients hospitalisés dans des centres hospitaliers qui ne disposent pas de chirurgie cardiaque sur place.

Revues générales
0

Les recommandations 2010 de l’European Resuscitation Council (ERC) ont été publiées le 18 octobre 2010 et ont été mises en place dans l’ensemble des formations tant des professionnels de santé que des acteurs de la chaîne de secours que sont les secouristes durant l’année 2011.
Ces recommandations insistent plus que jamais sur l’importance des compressions thoraciques pendant l’arrêt cardiaque. Elles soulignent l’intérêt de l’accès public à la défibrillation tant dans le domaine public que sur les lieux de travail.
Concernant les professionnels de santé, l’importance de minimiser l’interruption des compressions thoraciques de qualité au cours de l’intervention est soulignée. L’administration de médicaments par le tube endotrachéal n’est plus, quant à elle, recommandée et, lors du traitement d’un arrêt cardiaque si la FV/TV persiste, 1 mg d’adrénaline est administré après le troisième choc, puis ensuite toutes les 3 à 5 minutes. 300 mg d’amiodarone sont également administrés après le troisième choc.

Diabète et Métabolisme
0

La metformine est un antidiabétique oral, base du traitement médicamenteux du diabète de type 2, et qui pourrait avoir des effets particuliers sur certains cancers. En effet, des données épidémiologiques suggèrent que les patients diabétiques traités par metformine ont un risque moins élevé de développer des cancers. Des données expérimentales montrent de plus que la metformine ralentit la prolifération des tumeurs in vitro et dans des modèles animaux. Le mode d’action de la metformine dans le domaine oncologique est complexe et ne saurait se limiter à la réduction de l’insulinorésistance (facteur de risque de survenue des cancers). Ces données doivent être confirmées dans d’autres études plus spécifiques et surtout dans des essais cliniques (qui sont en cours) posant clairement la question de l’emploi de la metformine comme traitement adjuvant en cancérologie.

Divers
0

Depuis plusieurs décennies, le traitement du lupus se résume aux corticoïdes associés aux antipaludéens de synthèse et, en cas de résistance, aux immunosuppresseurs. Néanmoins, ces dernières années, des progrès considérables ont été réalisés en matière de stratégies thérapeutiques, visant notamment l’épargne cortisonique et l’épargne d’immunosuppresseurs, particulièrement pour le cyclophosphamide.
Les molécules immunosuppressives utilisées jusqu’ici dans la greffe ont démontré leur intérêt dans le lupus systémique, notamment le mycophénolate mofétil.
Une ère nouvelle s’ouvre, celle des biothérapies. Le rituximab n’a pas confirmé ses promesses dans deux essais randomisés versus placebo dans le lupus rénal et non rénal, mais le schéma des études et le critère principal employés expliquent probablement cet échec. En effet, les recommandations d’experts basées sur les séries de cas et les observatoires recommandent l’utilisation du rituximab dans les formes de lupus réfractaires aux traitements conventionnels.
Le belimumab est une nouvelle biothérapie anti-BLyS qui vient de confirmer son bénéfice dans le lupus dans deux essais randomisés internationaux en prévenant les rechutes sévères et en permettant une épargne cortisonée. Enfin, on ne peut plus aujourd’hui parler de traitement du lupus sans parler d’éducation thérapeutique, devenue incontournable pour améliorer l’adhérence des patients aux traitements et limiter les effets secondaires.

Divers
0

La prise en charge optimale de la grossesse au cours du lupus systémique (LS) nécessite une collaboration étroite entre les différents intervenants (médecin interniste, obstétricien, anesthésiste et pédiatre).
La gestion d’une grossesse dans ce contexte nécessite la prise en charge de 4 aspects différents : le lupus et son activité, la présence d’une biologie et/ou d’un syndrome des antiphospholipides, la présence d’anticorps anti-SSA et/ou anti-SSB, et les traitements (contre-indiqués ou au contraire indiqués).
Idéalement, elle est précédée d’une consultation préconceptionnelle au cours de laquelle ces différents aspects sont abordés et un protocole de prise en charge et de surveillance mis en place.

Cardiologie interventionnelle
0

L’arrivée des stents actifs pouvait faire espérer que l’angioplastie devienne le mode de revascularisation privilégié des patients pluritronculaires. Les résultats à 3 ans de l’étude SYNTAX montrent que la chirurgie reste le “gold standard” pour les patients présentant une maladie complexe (score Syntax intermédiaire ou élevé) et que l’angioplastie avec stent actif peut être une alternative acceptable pour les patients présentant une maladie moins complexe (score Syntax faible).
Parallèlement, les résultats de l’étude FAME plaident pour une approche plus fonctionnelle, guidée par FFR, que simplement anatomique.
La stratégie de revascularisation myocardique des patients pluritronculaires reste une décision thérapeutique difficile qui doit faire l’objet d’une discussion médico-chirurgicale, guidée par l’utilisation des scores de risques (Syntax score et Euroscore).
Malgré l’avènement des stents actifs, les résultats de l’angioplastie restent actuellement conditionnés par la complexité de l’atteinte coronarienne.

Cancerologie
0

Les dermatoses paranéoplasiques doivent être bien connues du dermatologue mais aussi de tous les internistes en raison de leur grand intérêt diagnostique. Elles peuvent être un signe de découverte d’un cancer profond inconnu et permettent un traitement précoce de ce dernier. Elles peuvent être un signe de récidive d’un cancer connu et traité. Hélas, le plus souvent elles sont le signe d’accompagnement d’un cancer connu évolué.
Pour cette revue, nous utiliserons la classification probabiliste des dermatoses paranéoplasiques.

Divers
0

Le lupus érythémateux systémique (LES) représente l’archétype des maladies auto-immunes systémiques. Cette pathologie se caractérise par une réponse auto-immune dirigée contre des antigènes d’origine nucléaire.
Les mécanismes physiopathologiques responsables du LES restent méconnus et font intervenir des facteurs génétiques, environnementaux et immunologiques. Les travaux les plus récents permettent de mieux comprendre l’interaction entre ces trois facteurs aboutissant chez un individu donné au développement de la maladie lupique.
Ces recherches devraient permettre dans un avenir proche d’optimiser la prise en charge des patients que ce soit sur le plan diagnostique, pronostique, mais surtout thérapeutique avec la mise en évidence de nouvelles cibles.

1 44 45 46 47 48 71