Revues générales

Diabète et Métabolisme
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Le développement des analogues de GLP‑1 répond à une attente des diabétologues et de leurs patients car la manipulation du système incrétine est potentiellement une cible thérapeutique importante. Les résultats des essais cliniques sont contrastés (amélioration du service médical rendu mineur). Les deux analogues actuellement commercialisés sous forme injectable (exénatide et liraglutide) ont en monothérapie un effet hypoglycémiant similaire à celui des sulfamides. De ce fait, l’indication des analogues de GLP‑1 est typique du patient diabétique de type 2 en échec de traitement oral, l’analogue étant prescrit en association avec un ou deux antidiabétiques oraux. La baisse de poids possible est généralement transitoire et la restauration d’une insulinosécrétion défaillante est variable avec néanmoins peu de risques de survenue d’une hypoglycémie.

Divers
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La perception de corps flottants est un motif de consultation très fréquent en ophtalmologie. L’étiologie la plus fréquente après 50 ans est le décollement postérieur du vitré.
La disparition des symptômes en quelques semaines à quelques mois est la règle, cependant, dans de rares cas, les opacités peuvent persister et devenir obsédantes pour le patient. Le retentissement psychologique est parfois tel que les patients multiplient les consultations, doutant de la bénignité de l’affection et ne pouvant accepter l’absence de possibilité thérapeutique.
Il est utile d’évoquer avec le patient les différents traitements possibles, avec au premier plan la vitrectomie. Les complications potentielles de la vitrectomie (cataracte, décollement de rétine, endophtalmie) en font, dans la plupart des cas, reculer l’indication.
Les quelques études publiées montrent que la vitrectomie entraîne un taux de satisfaction très élevé chez plus de 90 % des patients opérés. L’écoute et la rassurance du patient restent essentielles dans la prise en charge.

Diabète et Métabolisme
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Une nouvelle classe d’hypoglycémiants oraux va prochainement être commercialisée : celle des inhibiteurs de SGLT-2. Ceux-ci vont réduire la réabsorption du glucose au niveau du tubule contourné proximal et induire une glycosurie permanente. Cela permet de réduire la glycémie et par conséquent l’HbA1c (de -0,5 à -0,9 %). Le mécanisme tubulaire est indépendant de l’insulinémie et de la sensibilité à l’insuline, expliquant l’efficacité de cette classe chez des patients diabétiques de type 2 insulinotraités. Les effets indésirables sont la polyurie, le risque d’insuffisance rénale fonctionnelle par déshydratation, les mycoses génitales. On ne connaît pas les éventuels effets rénaux délétères d’une glycosurie permanente induite par ces composés dans un contexte de diabète de type 2. Cette nouvelle classe permet de réduire le poids de 4 à 5 kg grâce à la perte calorique liée à la glycosurie. Les inhibiteurs de SGLT-2 seront probablement utilisés en association avec d’autres hypoglycémiants oraux et/ou une insulinothérapie.

Diabète et Métabolisme
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La conduite à tenir devant une hémorragie intravitréenne (HIV) est variable en fonction de la gêne fonctionnelle, de l’évolution spontanée et surtout des risques évolutifs : elle va de la simple surveillance à la chirurgie précoce associée aux anti-VEGF.
La chirurgie est urgente (< 15 jours) lorsque l’HIV est associée à une rubéose irienne ou à des proliférations fibrovasculaires importantes avec décollement de rétine tractionnel. Elle sera réalisée rapidement (< 6 semaines) chez les patients jeunes, diabétiques de type 1, en cas d’hémorragie rétrohyaloïdienne prémaculaire, de handicap visuel majeur, ou en cas d’absence de photocoagulation panrétinienne.
La prise en charge préopératoire doit être également précise et adaptée (complément de laser, injection intravitréenne d’anti-VEGF huit jours avant le geste chirurgical en cas de rétinopathie diabétique très grave).
Les anti-VEGF permettent dans certains cas de diminuer la durée de l’HIV et surtout d’optimiser le geste opératoire et ses conséquences, mais leurs effets indésirables (rétraction de la fibrose, survenue ou aggravation d’un décollement de rétine tractionnel) doivent être bien connus pour adapter au mieux leur utilisation.

Cardiologie interventionnelle
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Le traitement des anévrysmes de l’aorte abdominale a été révolutionné par l’avènement des traitements endovasculaires, diminuant de deux tiers la mortalité périopératoire et offrant des résultats à long terme comparables à ceux de la chirurgie conventionnelle.
La surveillance de l’anévrysme et de la prothèse à court, moyen et long termes est cependant indispensable afin de prévenir les complications tardives qui vont de la thrombose à la rupture de l’anévrysme.
Dans la plupart des cas, le suivi des patients peut être réalisé une fois par an par échographie-Doppler, sous réserve d’une expertise suffisante de l’examinateur et de la morphologie du patient.
Toute suspicion de complication devra donner lieu à un complément d’imagerie et à une consultation en milieu spécialisé.

Imagerie
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En raison de leur variété et de leurs éléments non biologiques, les prothèses valvulaires cardiaques présentent des difficultés diagnostiques spécifiques.
Le développement de l’imagerie 3D en ultrasons et en rayons X nous offre une plus grande liberté d’analyse morphologique et permet des représentations volumiques. Plus intuitives, celles-ci pourraient aider à appréhender des situations complexes s’écartant de nos repères anatomiques habituels à visée diagnostique, mais aussi de guidage perprocédure pour l’ETO 3D.
Certains pièges spécifiques à l’imagerie 3D doivent être connus. Evolutions du couple ETT-Radiocinéma, l’ETO 3D et le scanner cardiaque restent complémentaires plus que concurrents.

Diabète et Métabolisme
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Le diabète gestationnel : une définition, deux entités
Le diabète gestationnel (DG) est défini comme un trouble de la tolérance au glucose de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse, quels que soient le traitement nécessaire et l’évolution dans le post-partum.

Divers
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Un anticorps antiphospholipide (APL) peut être de deux natures différentes :
– soit un anticorps dirigé contre les phospholipides membranaires de type anticoagulant circulant lupique (synonyme de lupus anticoagulant) ou un anticorps anticardiolipine,
– soit un anticorps dirigé contre leurs cofacteurs protéiques : anticorps anti-Beta2GP1.

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