Risque cardio vasculaire

Risque cardio vasculaire
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Les études récentes ont montré que le psoriasis est associé à un risque accru de comorbidités incluant le syndrome métabolique, l’obésité, le diabète, l’hypertension, la dyslipidémie, la stéatose hépatique et le tabagisme. Ce risque accru de comorbidités est indépendant des facteurs de risque surajoutés, en particulier les troubles addictifs et la sédentarité. Les données concernant la morbidité cardiovasculaire sont plus controversées et semblent intéresser la population jeune avec psoriasis sévères.
L’impact des traitements systémiques sur les comorbidités cardiométaboliques reste cependant incertain. La détection et la prévention des comorbidités, et si besoin leur traitement précoce par des mesures avant tout hygiéno-diététiques, doivent rester au centre de la prise en charge thérapeutique des malades atteints de psoriasis et rhumatisme psoriasique.

Vasculaire
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Les dix dernières années ont été marquées par des fluctuations dans les opinions et l’appréhension du traitement hormonal de la ménopause (THM).
Juillet 2002 a été une date et un tournant majeur avec la publication des premiers résultats de l’étude américaine Women’s Health Initiative (WHI), qui ont remis en question le rapport bénéfices/risques favorable, en particulier cardiovasculaire, du THM, du moins celui employé aux Etats-Unis [1]. La brutalité avec laquelle ces résultats ont été présentés dans les médias et immédiatement extrapolés, sans pondération, à toutes les formes de THM et à toutes les utilisatrices ont créé une sorte de panique parmi les femmes et même chez certains prescripteurs. Puis, en août 2003, l’étude britannique, Million Women Study (MWS), a retrouvé une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes sous THM, en particulier estroprogestatif [2].

Vasculaire
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Les actualités 2011 concernent principalement la contraception hormonale sous deux aspects : celui du risque cardiovasculaire, en particulier thromboembolique, et celui de l’observance, simplifiant la conduite à tenir en cas d’oubli. Concernant le DIU, l’originalité est la diminution du risque de pathologie du col chez leurs utilisatrices.

Metabolisme
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La goutte bénéficie, depuis plusieurs années, d’avancées tant sur le plan de la recherche que sur le plan thérapeutique.
Les traitements de fond possibles ont des cibles thérapeutiques variées : inhibition de la synthèse d’acide urique, augmentation de l’excrétion urinaire d’acide urique, conversion de l’acide urique en allantoïne. Ces traitements ont montré leur efficacité, mais présentent aussi des effets indésirables qui nécessitent une surveillance.
La stratégie thérapeutique des patients goutteux reste un challenge pour tout rhumatologue. En effet, les patients ont souvent des comorbidités associées, comme l’insuffisance rénale et les pathologies cardiovasculaires, de même les problèmes d’inobservance sont toujours d’actualité.

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L’artérite oblitérante des membres inférieurs constitue une manifestation de l’athérothrombose, au même titre que les accidents vasculaires cérébraux et l’infarctus du myocarde. Cette pathologie, souvent délaissée par le cardiologue, est pourtant fréquente ; elle va jusqu’à toucher 2 à 3 % des hommes et 1 à 2 % des femmes âgés de plus de 60 ans. Le pronostic de ces patients est principalement cardiovasculaire avec un surrisque de maladie coronaire (multiplié par 6) et d’AVC à 5 ans. Sa manifestation la plus fréquente est la claudication intermittente, qui a été décrite pour la première fois chez l’homme en 1859 par Charcot sous le nom de “paralysie douloureuse”.

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L’artériopathie des membres inférieurs est la troisième atteinte athéromateuse la plus fréquente, mais elle partage avec l’atteinte coronaire et cérébrovasculaire le même risque de mortalité.
Pendant près d’un siècle, seules les formes symptomatiques de la maladie avaient attiré l’attention des cliniciens, ayant comme centre d’intérêt le pronostic du membre atteint. Plusieurs travaux dans les années 80 ont permis de révéler la grande fréquence d’événements cardiovasculaires, grevant le pronostic des patients, et de mettre à jour la grande fréquence de l’AOMI asymptomatique et son caractère péjoratif, quasi équivalent à celui des atteintes symptomatiques.
Ces données, affinées depuis par de nombreuses études épidémiologiques, n’ont pu être obtenues qu’à partir du recours à un test simple pour révéler cette maladie. De l’outil initialement diagnostique, l’index de pression systolique (IPS) s’est progressivement affirmé comme la pierre angulaire de l’épidémiologie de l’AOMI et un excellent marqueur de risque cardiovasculaire, avec l’avantage de sa facilité et de son ubiquité quant à son utilisation.

Vasculaire
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Une fois posé le diagnostic d’artériopathie des membres inférieurs par la clinique et la mesure de l’IPS, les méthodes d’imagerie non invasives permettent de dresser une cartographie lésionnelle précise.
A ce stade, sauf exception, l’artériographie conventionnelle n’a plus de place.
L’écho-Doppler, l’angioscanner et l’angiographie par résonance magnétique sont les méthodes de choix pour cette exploration. Le choix entre ces différentes méthodes va dépendre en grande partie de leur disponibilité et de l’expérience du centre concerné.
Les différentes recommandations mettent chacune de ces méthodes au même niveau. Elles contribuent très largement au choix de la stratégie thérapeutique.

Vasculaire
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L’artérite oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est une pathologie fréquente qui touche 2 à 3 % des hommes et 1 à 2 % des femmes de plus de 60 ans.
La maladie se présente, le plus souvent, sous la forme d’une claudication intermittente douloureuse et n’aboutit que dans une minorité des cas à la nécessité d’une revascularisation périphérique ou à une amputation.
La relative bénignité des symptômes (“crampe à la jambe”) ne doit pas masquer la gravité de cette pathologie qui constitue, à l’instar de l’infarctus du myocarde et de l’AVC, une manifestation clinique de l’athérothrombose. A ce titre, elle doit bénéficier de la trithérapie par antiagrégant plaquettaire, inhibiteur de l’enzyme de conversion et statines qui a prouvé son efficacité sur la morbi-mortalité cardiovasculaire chez ces patients.
La prise en charge globale permettant une amélioration de la qualité de vie doit passer par le traitement des facteurs de risque (avec entres autres un arrêt impératif du tabac) et par des programmes de rééducation à la marche.

Risque cardio vasculaire
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Comment optimiser en 2011 la prévention cardiovasculaire des patients présentant le plus haut risque de complications ? C’est la question qui était abordée lors du symposium Les nouveaux visages du risque cardio-métabolique organisé dans le cadre du dernier congrés du CNCF à Lyon.

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