Risque cardio vasculaire

Diabète et Métabolisme
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La diabétologie et la cardiologie se sont rencontrées; elles ne sont pas près de se quitter et c’est une bonne chose pour ces disciplines et bien entendu surtout pour les patients diabétiques. C’est une évidence pour les diabétiques de type 2 quand on sait d’une part que la principale cause de mortalité chez ces patients est cardiovasculaire et, d’autre part, que les diabétologues réfèrent ces patients régulièrement aux cardiologues. Ils font appel aux techniques de plus en plus précises que ces derniers utilisent pour dépister les cardiopathies ischémiques silencieuses, une insuffisance cardiaque incipiens ou bien sûr patente, avoir une vision sur les paramètres cardiaques de contractilité, d’épaisseur, de débit, de pression, bénéficier des progrès extraordinaires de l’imagerie coronaire non invasive, du dépistage des lésions carotidiennes et de la mesure de l’évolution de l’épaisseur de l’intima et de la media, etc.

Metabolisme
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La conduite à tenir vis-à-vis d’une surcharge pondérale est un sujet dont les déterminants évoluent rapidement du fait d’une véritable épidémie d’obésité ayant rendu nécessaire une meilleure compréhension de l’implication pronostique d’une augmentation de la masse grasse et des possibilités de diminuer les divers risques qui lui sont associés. De ce fait, de très nombreux travaux et recommandations paraissent à un rythme soutenu et plusieurs d’entre eux ont des implications importantes pour notre pratique. Il en est ainsi des travaux de recherche fondamentale et clinique mais aussi des textes de recommandations qui permettent, même en l’absence de données établies, de proposer une synthèse de l’attitude clinique aujourd’hui la mieux adaptée à ce problème de Santé publique.

Diabète et Métabolisme
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Les complications cardiovasculaires représentent la principale cause de décès au cours du diabète de type 2. Il a été montré que l’équilibre glycémique joue un rôle dans la prévention de ces complications. Cependant, certains antidiabétiques oraux et particulièrement certains sulfamides hypoglycémiants (SU) ont été accusés d’avoir un effet délétère sur le risque cardiovasculaire. Pourtant, bien qu’expérimentalement les effets sur les canaux potassiques ATP-dépendants au niveau cardiaque varient d’un SU à l’autre, ils sont contradictoires d’une étude à l’autre et aucune conséquence clinique applicable en pratique n’a pu être mise en évidence. En revanche, seuls quelques SU, dont le glibenclamide, ont fait l’objet d’un suivi prospectif contrôlé de plus de 10 ans en moyenne. La résultante clinique s’est révélée plutôt favorable. Il paraît donc hasardeux de recommander, sur une base expérimentale, d’utiliser tel SU plutôt que tel autre, l’essentiel étant d’améliorer l’équilibre glycémique ainsi que tous les paramètres pouvant contribuer au risque vasculaire.