Rythmologie

Rythmologie
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La syncope est un symptôme fréquent puisque l’on estime qu’une personne sur deux en fera au moins une pendant sa vie. Si une syncope peut survenir à tout âge, les études épidémiologiques ont bien montré qu’il existait deux périodes de l’existence particulièrement “favorables” à la survenue de la première syncope : entre 15 et 25 ans, puis au-delà de 60 ans.

Rythmologie
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La valeur pronostique d’ESV à l’effort n’est pas d’évaluation aisée. L’interprétation de la survenue d’ESV d’effort dépend de leurs caractéristiques propres mais surtout du contexte clinique, de l’indication de l’épreuve d’effort et de la présence ou non d’une cardiopathie.
Plusieurs études semblent montrer que la présence d’ESV fréquentes et répétitives survenant en récupération de l’effort est associée à une surmortalité. Cependant, le pronostic des patients dépend surtout de leur état cardiaque. Dans l’immense majorité des cas, il faudra prendre en charge les facteurs de risque classique chez les sujets sains et la cardiopathie sous-jacente lorsqu’elle existe.
En dehors des rares TV polymorphes catécholergiques, les ESV d’effort représentent un signal, pas une pathologie.

Imagerie
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Le cardiologue se doit de connaître les complications cardiaques des traitements anticancéreux, au premier rang desquels les chimiothérapies. Les complications graves sont dominées par la cardiotoxicité myocardique. Les anthracyclines peuvent être à l’origine de cardiomyopathies irréversibles ; cette toxicité myocardique est liée à la dose cumulée administrée, avec des facteurs augmentant le risque comme le sexe féminin et l’association avec le trastuzumab.
La vigilance est de règle par une évaluation régulière de la fraction d’éjection par échographie. L’utilisation des biomarqueurs est également très utile, permettant d’introduire des IEC en cas d’augmentation et/ou une baisse de la fraction d’éjection. Les autres complications : ischémie, HTA, complications thrombo-emboliques sont loin d’être rares et justifient un traitement spécifique. Le dialogue entre spécialistes est ici au premier plan.
La fraction d’éjection en échographie reste le moyen le plus accessible d’évaluation de la fonction globale mais sa baisse est souvent tardive et son manque de reproductibilité pose problème quant au diagnostic précoce de la cardiotoxicité. Le strain global est un outil prometteur de diagnostic précoce. L’interruption ou la diminution d’un traitement doit être prise en toute connaissance des risques encourus, soit cardiaque en cas de cardiotoxicité, soit carcinologique.

Cardiologie interventionnelle
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Les techniques ablatives ont été proposées dans la FA dans les années 90. Leur place est de plus en plus importante dans le traitement de cette pathologie. Les dernières recommandations de la Société Européenne de Cardiologie ont encore insisté sur l’intérêt de ces techniques. Nous vous présentons dans ce film une procédure réalisée dans le service de Cardiologie de l’hôpital Lariboisière à Paris.

L’Année cardiologique 2011
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L’année 2010 a été dominée par la publication des recommandations européennes sur la fibrillation atriale (FA) et sur la resynchronisation cardiaque.
Ces recommandations seront commentées dans cette revue ainsi que d’autres sujets d’intérêt sur les résultats à long terme de l’ablation de la FA, la resynchronisation ventriculaire chez les patients peu symptomatiques et le syndrome de Brugada avec la problématique de la prise en charge des sujets asymptomatiques.

Cardiologie interventionnelle
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Quatre grandes recommandations ont été publiées par la Société Européenne de Cardiologie suivant désormais une présentation uniforme, privilégiant les documents de taille modérée et présentant les recommandations en fonction du grade et du niveau d’évidence, mais d’une façon certainement plus conviviale que dans le modèle américain.
Ces recommandations sont la nouvelle mouture de documents antérieurs sur la prise en charge de la fibrillation auriculaire et des cardiopathies congénitales parvenues à l’âge adulte. Un document a été publié sur l’utilisation des dispositifs de stimulation dans l’insuffisance cardiaque. Enfin, un document entièrement nouveau a été publié, celui décrivant les recommandations de revascularisation myocardique. Jusqu’alors, les recommandations portaient sur l’angioplastie et non sur la revascularisation dans son sens le plus large, angioplastie et chirurgie. Ce dernier document fera date.
En ce qui concerne les recommandations des sociétés américaines American College of Cardiology (ACC) et American Heart Association (AHA), peu de nouveaux documents ont été publiés sur les prises en charge de la pathologie cardiovasculaire ; par contre, un très grand nombre de documents ont été publiés sur les aspects réglementaires de la cardiologie, les compétences professionnelles.

Cardiologie interventionnelle
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L’année 2010 a été riche en recherches sur l’épidémiologie cardiovasculaire. Elle a permis d’améliorer les connaissances sur des sujets aussi divers que la prédiction du risque chez les sujets asymptomatiques et les coronariens, sur l’intérêt de mesures de Santé publique comme l’interdiction de fumer dans ls lieux publics, l’augmentation du prix du tabac.
L’année 2010 a apporté des réponses à certaines interrogations sur la nutrition avec des données sur l’alcool, les acides gras oméga-3 et l’acide folique.

Rythmologie
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Le dabigatran etexilate est une prodrogue rapidement convertie en métabolite actif comme inhibiteur direct de la thrombine active, le dabigatran, et cela indépendamment du cytochrome P450, ce qui rend les interactions médicamenteuses ou alimentaires moins probables. Il est principalement excrété par voie urinaire. Le dabigatran a été évalué par une vaste étude à répartition aléatoire, RE-LY, dans laquelle il était comparé à la warfarine visant un INR compris entre 2 et 3 chez 18113 patients en FA non valvulaire ayant au moins un facteur de risque d’AVC supplémentaire (antécédent d’AVC ou AIT ou d’embols systémiques, FE < 40% ou IC symptomatique classe NYHA au moins II dans les 6 mois précédents, HTA, âge d’au moins 75 ans ou de 65 à 74 ans avec diabète ou coronaropathie).

Rythmologie
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Les antiagrégants plaquettaires gardent une place importante dans la fibrillation auriculaire (FA) que ce soit chez le sujet de moins de 75 ans sans cardiopathie et sans antécédents d’accident embolique ou chez le sujet coronarien ayant une FA en association possible avec les antivitamines K et chez les sujets ayant des complications liées aux antivitamines K.
Certaines indications pourront être rediscutées lors de la commercialisation des antithrombines.