Dossier : L’OG dans les valvulopathies

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La fermeture d’auricule s’adresse actuellement en France aux patients présentant une contre-indication formelle et définitive au traitement anticoagulant. Cette population inclut les patients valvulaires, à l’exception de ceux avec un rétrécissement mitral modéré à sévère, et les porteurs de prothèse mécanique.
L’essai randomisé LAAOS III suggère un effet additionnel de la fermeture d’auricule par voie chirurgicale en plus du traitement anticoagulant chez les patients ayant une chirurgie cardiaque incluant une majorité de patients valvulaires opérés.
Si ces données ne doivent pas être extrapolées à la fermeture percutanée chez les patients valvulaires non opérés, cette stratégie mériterait d’être évaluée.

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L’analyse échocardiographique de l’oreillette gauche (OG) en ETO est un élément essentiel du bilan effectué avant une procédure percutanée mitrale. Cette évaluation permet d’exclure des contre-indications, comme la présence d’un thrombus intra-auriculaire gauche, et d’évaluer la faisabilité de la procédure par une analyse systématique du septum interauriculaire, de la géométrie de l’OG et des rapports anatomiques avec la valve mitrale.

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Les valvulopathies cardiaques sont des pathologies fréquentes pouvant induire une surcharge barométrique ou volumétrique de l’oreillette gauche (OG) conduisant à sa dilatation progressive. Cette dilatation joue davantage un rôle pronostique que diagnostique chez les patients valvulaires. Particulièrement bien décrite dans l’insuffisance mitrale, la dilatation sévère de l’OG (volume ≥ 60 mL/m²) est associée à une surmortalité dans l’insuffisance mitrale primaire et représente une indication potentielle de plastie chez les patients asymptomatiques. Dans le rétrécissement mitral, elle témoigne d’un risque thromboembolique majeur et doit faire discuter une anticoagulation curative indépendamment du rythme sous-jacent. Moins étudiée dans les valvulopathies aortiques, elle semble également être un facteur de mauvais pronostic du rétrécissement aortique.
Quelle que soit la nature de la valvulopathie, la dilatation de l’OG peut être le reflet d’un processus valvulaire évolutif devant alerter le praticien sur le risque de son histoire naturelle.

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On sait depuis de nombreuses années que l’oreillette gauche ne se résume pas à une simple zone de transit sanguin entre les veines pulmonaires et le ventricule gauche, mais qu’elle participe activement à l’hémodynamique et à la physiologie cardiaque. En prise directe avec la valve mitrale, elle forme avec celle-ci un couple fonctionnel et structurel indissociable. Le regain d’intérêt suscité par l’oreillette gauche au cours de la dernière décennie a trois explications principales.