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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Billet du mois
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En incluant le néologisme “iel” dans leur dictionnaire, les rédacteurs du Dico en ligne Le Robert ont suscité une polémique médiatique qui n’est que le reflet d’une évolution sociétale concernant deux grandes questions complémentaires sur ce qu’est une société : comment celle-ci considère-t-elle l’inclusion de tous ses citoyens, aussi divers soient-ils ? Et comment le langage doit-il rendre compte de cette approche ?

Revues générales
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L’insuffisance mitrale primaire est devenue la 2e valvulopathie la plus fréquente dans les pays occidentaux après la sténose aortique. L’échocardiographie est la méthode de première intention. L’IRM est une méthode d’imagerie non invasive, non irradiante, permettant une évaluation fiable et reproductible de la sévérité de la fuite (par le calcul du volume régurgitant et de la fraction régurgitée), de la FEVG, du remodelage OG et VG (en particulier au cours du suivi des patients asymptomatiques), et de la présence de fibrose myocardique (rehaussement tardif, T1-mapping).
La détection de paramètres associés à des formes arythmogènes est également possible en IRM (fibrose des muscles papillaires, disjonction annulaire mitrale). Le scanner permet à la fois une évaluation des coronaires, la détection des calcifications et l’étude des rapports anatomiques pour les futures techniques de remplacement valvulaire percutanées.

Revues générales
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Une amylose cardiaque doit être suspectée devant toute hypertrophie ventriculaire gauche ou insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée. Alors que la présentation clinique est hétérogène en fonction du type d’amylose, une discordance entre un microvoltage à l’ECG et une hypertrophie pariétale à l’échocardiographie, une élévation trop marquée des biomarqueurs cardiaques par rapport au statut clinique et une altération du strain longitudinal global avec un gradient base-apex alors que la fraction d’éjection est préservée sont évocatrices.
Un nouvel algorithme diagnostique, basé sur la scintigraphie aux traceurs phosphatés couplée à la recherche de protéines monoclonales, peut permettre d’éviter la pratique de biopsie dans l’amylose à la transthyrétine, alors que la preuve histologique reste indispensable pour l’amylose AL. Un diagnostic plus rapide permettra une utilisation plus précoce des traitements spécifiques basée sur le typage de l’amylose, seule à même d’améliorer le pronostic de cette maladie. Quant au traitement de l’insuffisance cardiaque, il devra être adapté aux caractéristiques hémodynamiques et rythmiques de l’amylose cardiaque.

Revues générales
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L’interrogation d’un stimulateur cardiaque consiste à contrôler les éléments techniques du stimulateur (batterie, intégrité et fonctionnement) et évaluer l’état rythmologique du patient (pourcentages de stimulation, de resynchronisation, dépendance, présence et durée d’éventuelles arythmies supraventriculaires ou ventriculaires).
Les conséquences directes peuvent être des modifications de la programmation de l’appareil ou du traitement médical, voire une nouvelle intervention (changement de boîtier, ablation). Afin d’être exhaustif, nous proposons de réaliser cet examen selon un plan standardisé.

Dossier : L’OG dans les valvulopathies
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La fermeture d’auricule s’adresse actuellement en France aux patients présentant une contre-indication formelle et définitive au traitement anticoagulant. Cette population inclut les patients valvulaires, à l’exception de ceux avec un rétrécissement mitral modéré à sévère, et les porteurs de prothèse mécanique.
L’essai randomisé LAAOS III suggère un effet additionnel de la fermeture d’auricule par voie chirurgicale en plus du traitement anticoagulant chez les patients ayant une chirurgie cardiaque incluant une majorité de patients valvulaires opérés.
Si ces données ne doivent pas être extrapolées à la fermeture percutanée chez les patients valvulaires non opérés, cette stratégie mériterait d’être évaluée.

Dossier : L’OG dans les valvulopathies
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L’analyse échocardiographique de l’oreillette gauche (OG) en ETO est un élément essentiel du bilan effectué avant une procédure percutanée mitrale. Cette évaluation permet d’exclure des contre-indications, comme la présence d’un thrombus intra-auriculaire gauche, et d’évaluer la faisabilité de la procédure par une analyse systématique du septum interauriculaire, de la géométrie de l’OG et des rapports anatomiques avec la valve mitrale.

Dossier : L’OG dans les valvulopathies
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Les valvulopathies cardiaques sont des pathologies fréquentes pouvant induire une surcharge barométrique ou volumétrique de l’oreillette gauche (OG) conduisant à sa dilatation progressive. Cette dilatation joue davantage un rôle pronostique que diagnostique chez les patients valvulaires. Particulièrement bien décrite dans l’insuffisance mitrale, la dilatation sévère de l’OG (volume ≥ 60 mL/m²) est associée à une surmortalité dans l’insuffisance mitrale primaire et représente une indication potentielle de plastie chez les patients asymptomatiques. Dans le rétrécissement mitral, elle témoigne d’un risque thromboembolique majeur et doit faire discuter une anticoagulation curative indépendamment du rythme sous-jacent. Moins étudiée dans les valvulopathies aortiques, elle semble également être un facteur de mauvais pronostic du rétrécissement aortique.
Quelle que soit la nature de la valvulopathie, la dilatation de l’OG peut être le reflet d’un processus valvulaire évolutif devant alerter le praticien sur le risque de son histoire naturelle.

Dossier : L’OG dans les valvulopathies
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On sait depuis de nombreuses années que l’oreillette gauche ne se résume pas à une simple zone de transit sanguin entre les veines pulmonaires et le ventricule gauche, mais qu’elle participe activement à l’hémodynamique et à la physiologie cardiaque. En prise directe avec la valve mitrale, elle forme avec celle-ci un couple fonctionnel et structurel indissociable. Le regain d’intérêt suscité par l’oreillette gauche au cours de la dernière décennie a trois explications principales.

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