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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Dossiers archives
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L’écoulement du sang dans le système vasculaire obéit à la loi de Poiseuille sur les écoulements laminaires : Δp = 8η L/(πr4) Qc où Δp est la différence de pression entre deux points du système (exprimés en pascals ou newtons/m2), η est la viscosité dynamique du sang (exprimée en pascals-seconde ou en poiseuilles), L la longueur du circuit, r le diamètre du conduit et Qc le débit cardiaque. Le coeur n’est pas une pompe avec un régime stationnaire et la pression artérielle est un paramètre dynamique et pulsatile qui intègre la régulation harmonieuse de très nombreuses variables physiques parmi lesquelles le volume vasculaire et la compliance des parois vasculaires, le débit cardiaque et la fraction de raccourcissement et des variables biologiques comme le volume plasmatique et l’équilibre du sodium, la signalisation endothéliale dans les gros vaisseaux et le tonus musculaire lisse des cellules médiales, l’action des oligopeptides et des amines vasoactives, la conductivité hydraulique des différents lits capillaires, la liste n’étant pas exhaustive.

Valvulopathies
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Les bioprothèses aortiques implantables par voie percutanée sont une avancée majeure en thérapeutique cardiovasculaire qui permet d’offrir une alternative à la chirurgie à thorax ouvert pour les patients ayant un rétrécissement aortique serré symptomatique et un risque opératoire élevé. La Haute Autorité de Santé a donné récemment un avis favorable en vue de l’inscription des deux prothèses actuellement disponibles (Edwards Sapien et CoreValve) sur la liste des produits remboursables.

Cardiologie interventionnelle
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Alors que la coronarographie diagnostique ambulatoire est couramment pratiquée dans de nombreux centres cardiologiques, l’angioplastie coronaire par cette même approche ambulatoire reste encore une stratégie très marginale en 2008, essentiellement du fait des risques de thrombose aiguë de stent et de complications au point de ponction artérielle. Après plusieurs études de faisabilité sur un nombre limité de patients, deux études randomisées à large effectif ont récemment été publiées et valident l’angioplastie ambulatoire par voie radiale et fémorale pour des patients sélectionnés. L’objectif de cet article est de refaire un point sur les données récentes de la littérature et les risques potentiels de l’angioplastie ambulatoire, avec une mise en perspective sur l’intérêt médico-économique d’une telle stratégie.

Autres
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L’incidence de la toxicité rénale de l’iode est très variable selon la définition utilisée. L’une des plus utilisées est la définition de la Société Européenne de Radiologie Urogénitale qui définit l’insuffisance rénale aiguë post-produit de contraste iodé par une augmentation de la créatinine plasmatique de 5 mg/L (44 μmol/L) ou de 25 % audelà de la valeur basale, 48 heures après la procédure.

Imagerie
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Le phléboscanner est une technique simple, rapide, très sensible et spécifique pour le diagnostic des phlébites proximales, réalisé à la suite immédiate d’un angioscanner thoracique, pour une population de patients suspects d’embolie pulmonaire. Son résultat n’est pas opérateur dépendant et permet le diagnostic des phlébites abdominales et pelviennes, soit un gain diagnostique de plus de 25 % de maladie thrombo embolique. C’est un examen irradiant et nécessitant l’injection d’un produit de contraste, avec les recommandations qui lui sont liées. Il n’y a ni consensus quant au protocole de réalisation de l’examen, ni recommandation validée pour sa place dans la stratégie diagnostique de l’embolie pulmonaire ou de la maladie thrombo-embolique. Il ne permet pas l’étude sous-poplitée et il n’a pas sa place dans la prise en charge des patients suspects de phlébite isolée, pour qui l’échographie reste l’examen de choix.

Rythmologie
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Dans la fibrillation auriculaire, le risque embolique est à mettre en balance avec le risque hémorragique induit par les traitements prescrits en prévention, AVK ou aspirine. Toute la difficulté, en particulier chez le sujet âgé, est d’évaluer de manière aussi pertinente que possible le rapport risque/bénéfice, en particulier des AVK. C’est dans ce but qu’ont été proposés des scores de risque embolique et des scores de risque hémorragique, CHADS 2 pour le risque embolique et HEMORR2HAGES pour le risque hémorragique. L’objectif de cet article est de discuter la pertinence clinique et les limites de ces deux scores en pratique gériatrique.

Hypertension artérielle
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Nous disposons d’une analyse a posteriori de l’étude VALUE [1]. L’étude VALUE est un essai d’intervention ayant inclus des hypertendus à haut risque. Avant l’entrée dans l’essai, 92 % de ces patients recevaient un traitement antihypertenseur. Al’inclusion, le traitement était interrompu et les patients étaient tirés au sort pour recevoir soit du valsartan, soit de l’amlodipine en monothérapie. Secondairement, en fonction du niveau de pression artérielle, un diurétique pouvait être ajouté.

Cardiologie interventionnelle
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La douleur thoracique est un symptôme qui motive quotidiennement de nombreux appels aux Centres 15 et de nombreuses arrivées aux services d’urgence et/ou en Unités de Soins Intensifs Cardiologiques. Les étiologies des douleurs thoraciques sont multiples et vont des pathologies les plus bénignes aux plus graves. Sur le plan cardiologique, elles sont dominées en termes de gravité par les Syndromes Coronariens Aigus (SCA) et les syndromes aortiques, dont les dissections, plus rarement par les embolies pulmonaires, voire les myocardites et péricardites.

Rythmologie
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Depuis 2005, les stimulateurs cardiaques et les défibrillateurs automatiques internes ont fait l’objet d’un nombre d’alertes sans précédent. Les rappels dans l’industrie des dispositifs du rythme cardiaque ne sont pas nouveaux, mais le nombre même de patients susceptibles d’être touchés par ces événements récents a suscité des inquiétudes et des revendications nouvelles. Les médecins ont trop souvent eu des indications incertaines pour recommander le remplacement du dispositif, dans un contexte où l’importance du risque et les conséquences potentielles d’une défaillance du dispositif sont mal définies. Les solutions incluent la mise en oeuvre d’attentes réalistes et communes entre médecins, industriels et malades, une plus grande transparence des données et des informations suffisamment précoces sur les problèmes sérieux et sur la conduite à tenir au cas par cas. Cela permettra le maintien de la confiance envers les structures de matériovigilance nationales et internationales et un rôle accru des groupes de patients et de médecins pour les mécanismes de déclaration.