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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Revue de presse
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En cas de revascularisation du tronc commun coronaire gauche, il n’y a pas de différence de mortalité totale à 5,6 ans selon que la technique initiale de revascularisation a été la chirurgie de pontage coronaire ou l’angioplastie coronaire avec stent actif. C’est le résultat principal d’une méta-analyse parue dans l’European Heart Journal. Mettra-t-elle fin au débat en cours depuis plusieurs mois, c’est-à-dire après que certains auteurs de l’étude EXCEL ait supposé que l’étude comportait des biais majeurs ?

Numéro thématique : Covid-19
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La pandémie d’infection à SARS-CoV-2 est récente avec les premiers cas de personnes atteintes signalés en fin d’année 2019 et l’isolement du virus le 7 janvier 2020. Nous sommes tout à la fois face à un nouveau virus et face à une nouvelle maladie. Si le système de santé et le système économique ont dû s’adapter rapidement à cette pandémie, le langage et les concepts doivent aussi s’adapter à la nouveauté, notamment à l’apparition de termes nouveaux.

Billet du mois
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Propagée de façon “virale” sur des “réseaux pas très sociaux mais très en colère”, la phrase ironique servant de titre à ce billet traduit une notion simple : l’incertitude. Et pour cause, les événements relatifs à la pandémie de COVID-19 en cours se sont précipités à une vitesse inédite. Qui aurait pu prédire, voire même ne serait-ce que prévoir, en fin d’année dernière ce qui s’est passé dans les quelques mois suivants ? Qui peut prédire ce qui va se passer dans les mois à venir ? Qui peut prédire les conséquences de cette pandémie ? Voire même, qui peut prédire les conséquences d’une nouvelle découverte concernant le virus SARS-CoV-2 et la maladie dont il est responsable, tant les hypothèses générées par les premières découvertes sont rapidement bousculées par les nouvelles ?

Analyse article
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Ces dernières années, la formation des étudiants en médecine est en pleine mutation, avec une place croissante de l’enseignement par simulation. En effet, la simulation est récemment devenue une obligation légale dans l’évaluation des étudiants en médecine de 2e cycle (loi Santé 2022) [1]. Cet enseignement par simulation repose notamment sur différents types d’innovations techniques (simulateurs patients haute-technicité, simulateurs procéduraux pour les gestes invasifs, réalité virtuelle augmentée, serious games…) avec un seul objectif : former l’apprenant en toute sécurité avant qu’il réalise un geste plus ou moins invasif sur le patient ou qu’il soit confronté à une situation clinique critique. Le grand adage de l’enseignement par simulation est : “Jamais la première fois sur le patient !” [2]
Cependant, comme tout processus de formation, il est indispensable d’en avoir une évaluation robuste et scientifique grâce à des études dédiées. Nous vous proposons ainsi d’aborder ensemble les grands principes méthodologiques de ces études bien particulières, qui sont en train de façonner le mode de formation des médecins de demain.

Revues générales
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La découverte d’une cardiomyopathie hypertrophique (CMH) chez un sujet âgé est finalement fréquente et nécessite une démarche diagnostique rigoureuse. Après avoir éliminé les causes fréquentes d’hypertrophie pariétale (hypertension artérielle et rétrécissement aortique), il convient de rechercher une CMH sarcomérique qui a un impact sur le pronostic et chez les apparentés. Le contexte clinique, l’ECG, l’échographie et, si nécessaire, l’IRM et la scintigraphie sont les outils indispensables pour mener à bien l’enquête étiologique. Chez un sujet âgé, il ne faut pas passer à côté d’une amylose AL ou TTR d’autant plus que des traitements spécifiques existent pour ces deux pathologies.

Revues générales
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À ce jour, il n’existe aucune définition précise de la maladie coronaire prématurée. Quel que soit l’âge, l’infarctus du myocarde (IDM) représente le plus souvent l’entrée dans la maladie coronaire et survient en France vers l’âge de 60 ans pour les IDM avec sus-décalage ST et vers 70 ans pour les IDM sans sus-décalage ST. L’infarctus du sujet jeune survient selon les séries avant l’âge de 40-50 ans chez des patients présentant au moins 1 des 3 facteurs de risque suivants : sexe masculin, tabagisme actif et/ou hérédité coronarienne précoce. Ces patients ont en revanche peu de comorbidités. Leur prise en charge est similaire à celle des patients plus âgés. Enfin, la plupart d’entre eux ont un athérome très évolutif responsable d’un pronostic à long terme défavorable.

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