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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

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La pollution de l’air est désormais reconnue comme un facteur de risque indépendant de maladies cardiovasculaires. En effet, l’exposition à la pollution de l’air s’accompagne d’une augmentation de la mortalité cardiovasculaire par augmentation du risque d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque aiguë. Ces effets sont présents à long terme mais également à court terme, lors de dégradations relativement aiguës de la qualité de l’air.
Les études expérimentales chez l’homme démontrent qu’une courte exposition aux émanations diesel s’accompagne d’un stress oxydatif majeur conduisant rapidement à une dysfonction endothéliale, à une oxydation des lipoprotéines circulantes ainsi qu’à une activation plaquettaire et une athérothrombose.
Comparativement aux autres polluants de l’air, les polluants issus du trafic routier sont les plus toxiques pour le système cardiovasculaire. Seule la prise de mesure collective, visant à améliorer la qualité de l’air, apparaît comme une stratégie cohérente capable de prévenir les effets cardiotoxiques de la pollution de l’air.

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Le syndrome cardio-rénal est une entité qui regroupe de multiples situations cliniques, dans lesquelles est observée une défaillance cardiaque et rénale. Les sous-types 1 et 2 sont les plus fréquemment rencontrés dans les services de cardiologie et leur physiopathologie repose sur des notions hémodynamiques mais aussi hormonales, systémiques ou encore toxiques.
Les diurétiques détiennent une place de choix dans l’arsenal thérapeutique dont dispose le cardiologue, mais des thérapeutiques plus spécifiques sont actuellement à l’étude dans cette indication.
Enfin, comme nous le verrons, différentes méthodes d’épuration extra-rénale peuvent également être proposées à ces patients dans le cadre d’une discussion multidisciplinaire avec le néphrologue et le réanimateur.

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Les patients admis pour un SCA ST+ avec des lésions pluritronculaires ont un risque de mortalité cardiovasculaire et de récidive ischémique élevé. Les études récentes orientent vers une revascularisation complète guidée par la recherche d’ischémie myocardique.
La réalisation différée d’une FFR (Fractional flow reserve) pendant la même hospitalisation pour guider les angioplasties complémentaires semble être la stratégie la plus efficace et sûre. À l’inverse, chez les patients en choc cardiogénique à la suite d’un infarctus du myocarde, il convient de traiter uniquement la lésion coupable.

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Parmi les personnes de 65 ans et plus, 2 sur 3 sont hypertendues et 1 sur 3 tombe chaque année. HTA et chute coexistent fréquemment chez un même patient, portant chacune un risque de déclin fonctionnel et de mortalité. La chute est un marqueur de fragilité. La majorité des chutes résultent de l’interaction de multiples facteurs prédisposants et précipitants. L’hypotension orthostatique (HO) est reconnue comme un facteur de risque de chute.
Bien que les traitements antihypertenseurs puissent contribuer à l’HO, les études suggèrent que les liens unissant HTA, médicaments antihypertenseurs, HO et chutes sont plus complexes qu’attendu. La recherche d’une HO et l’évaluation du risque de chute devraient être faites systématiquement chez le patient âgé hypertendu. Le maniement prudent des traitements antihypertenseurs et le choix de cibles raisonnables chez les sujets fragiles sont essentiels pour un traitement adéquat et sûr.
Les cardiologues doivent prêter plus d’attention au risque de chute de leurs patients âgés hypertendus dans le but de prévenir le risque de chute et de chute grave.

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Dans une unité de soins intensifs cardiologiques (USIC), le patient est pris en charge médicalement à un moment aigu de sa pathologie. L’aspect somatique est alors au premier plan et, de ce fait, tend à reléguer la dimension psychique du soin à un niveau secondaire. Or, même si l’urgence est vitale, le patient doit être considéré dans sa globalité afin de respecter sa singularité. En effet, pourquoi exclure la souffrance psychique de l’urgence vitale puisque ce qui se joue pour le patient est traumatisant à plusieurs niveaux, aussi bien dans son corps que dans sa psyché ?
Le potentiel subjectif des conséquences traumatiques à l’issue d’un incident cardiaque est un authentique facteur de stress qui peut entraîner des récidives s’il est mésestimé. Accorder au patient un temps nécessaire d’élaboration et d’intégration de ce stress est alors fondamental, éloignant ainsi le spectre de la récidive.

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En raison de la très grande prévalence du diabète et des troubles du métabolisme glucidique chez les patients hospitalisés pour un syndrome coronaire aigu (SCA), la question de la prise en charge du diabète pendant et après un SCA est importante et a motivé la rédaction d’un consensus commun sur ce thème par la Société Francophone du Diabète et la Société Française de cardiologie.
Lors de la prise en charge initiale en unité de soins intensifs cardiologiques (USIC), une insulinothérapie sera mise en place en cas de glycémie à l’admission ≥ 1,80 g/L (10 mmol/L). Au décours de l’hospitalisation en USIC, la poursuite du traitement par insuline n’est pas obligatoire et il sera possible d’avoir recours à d’autres traitements antidiabétiques. Le choix du traitement antidiabétique sera guidé, chez chaque patient, principalement par le profil physiopathologique de son diabète.

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