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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

L’Année cardiologique 2023
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Les valvulopathies sont une des premières causes de mortalité cardiovasculaire. Avec une prévalence en augmentation, elles sont considérées aujourd’hui comme une nouvelle épidémie cardiaque. En effet, des études post-mortem ont suggéré que la mortalité associée aux valvulopathies a été pendant très longtemps sous-estimée dans les études épidémiologiques [1]. Les valvulopathies rhumatismales sont encore la principale cause de valvulopathie au niveau mondial. En Europe, les valvulopathies dégénératives sont devenues prédominantes, notamment le rétrécissement aortique dont la prévalence et le nombre de décès associés augmentent au cours du temps.

L’Année cardiologique 2023
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Comme chaque année, notre article “Quoi de neuf en rythmologie ? ” propose une sélection personnelle et forcément incomplète d’articles dans les domaines de la fibrillation atriale, des syncopes et arythmies ventriculaires, de la stimulation et défibrillation, sans oublier l’actualité de l’intelligence artificielle. Les commentaires sont de la seule responsabilité de l’auteur.

L’Année cardiologique 2023
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À l’occasion du congrès 2023 de la Société européenne de l’hypertension (ESH) qui s’est tenu à Milan en juin, de nouvelles recommandations sur la prise en charge de l’hypertension artérielle de l’adulte ont été diffusées [1]. Ce document apporte un sentiment mitigé. À la première lecture, qui ne peut être qu’un “survol” car l’article fait 199 pages et contient une bibliographie de 1 743 références, le sentiment est celui de “déjà lu”. En reprenant les chapitres un à un, nous constatons des avancées mais aussi des reculades. Ce document est en fait un textbook plus qu’une recommandation.

L’Année cardiologique 2023
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L’année 2023 a été très riche en matière de publications dans le diabète. Une requête PubMed effectuée début novembre et ne prenant en compte que les 10 premiers mois de l’année recensait plus de 54 000 publications avec l’item “diabetes”, plus de 36 500 avec l’item “diabetes mellitus” (soit plus de 100 publications par jour), plus de 15 000 avec l’item “type 2 diabetes” et plus de 28 000 avec l’item “obesity”, mais aussi plus de 1 600 avec l’item “gliflozin” et 430 avec le seul item “semaglutide”, c’est-à-dire plus d’une publication par jour concernant une seule molécule.

L’Année cardiologique 2023
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Les nombreuses études consacrées ces derniers mois à l’insuffisance cardiaque (IC) ont abouti à une récente mise à jour des recommandations européennes [1]. Elles confirment la richesse de cette pathologie qui est à la croisée des chemins de plusieurs disciplines, obligeant les cardiologues à élargir sans cesse leur horizon.

L’Année cardiologique 2023
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L’année 2023 a été très riche en nouveautés, en grande partie communiquées lors du congrès de l’ESC : des ajustements sur la stratégie antiplaquettaire, la confirmation de l’importance de la revascularisation complète dans le STEMI (infarctus du myocarde avec élévation du segment ST), la place de l’imagerie endocoronaire dans nos catheterization laboratories (CathLabs), des questions sur l’utilité de l’assistance circulatoire chez les patients en choc cardiogénique, la place de la coronarographie chez les patients pris en charge pour un arrêt cardiaque, et enfin, de nouvelles recommandations européennes pour la prise en charge des syndromes coronariens aigus (STEMI et NSTEMI).

L’Année cardiologique 2023
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À l’heure où nous envoyons nos textes pour “l’Année cardiologique 2023”, le congrès de l’American Heart Association (AHA) n’a pas encore eu lieu. Nous rapportons donc les exposés du congrès de l’AHA de novembre 2022 : trois essais dans le cadre de la prévention, OCEAN (a)-DOSE [1], PROMINENT [2] et RESPECT-EPA, toujours pas publié. Ainsi que trois essais présentés au congrès de l’American College of Cardiology en mars 2023 : CLEAR Outcomes [3], un essai du MK-0616 [4] et STOP-CA.

Numéro Thématique : Arythmies et valvulopathies
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L’insuffisance tricuspide (IT) est le plus souvent d’origine fonctionnelle ou secondaire à une atteinte cardiaque gauche (dysfonction ventriculaire ou valvulopathie). Cependant, il n’est pas rare d’observer des cas d’IT significatives alors que la valve est structurellement normale et que le côté gauche est sain. Dans ce cas, on parlera d’IT “idiopathique” ou plus récemment d’IT atriale. En effet, ces patients ont une dilatation importante de l’oreillette droite et de l’anneau tricuspide, souvent dans un contexte de fibrillation atriale.
Dans cet article centré sur cette “nouvelle” maladie, nous discutons des particularités anatomiques de la valve tricuspide, de la physiopathologie de l’IT atriale, de son impact sur le pronostic, ainsi que de sa prise en charge.

Numéro Thématique : Arythmies et valvulopathies
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La régurgitation fonctionnelle atriale est un concept récent, intéressant les patients présentant une fibrillation atriale (FA) avec une prévalence de 3 à 15 %. Les mécanismes de remodelage valvulaire mis en évidence dans la FA consistent en une dilatation annulaire associée à une perte de la géométrie en selle de cheval, une perte de la contractilité annulaire, l’apparition d’un tenting valvulaire atrial pour la valve mitrale et une dilatation avec dysfonction plus ou moins précoce des oreillettes. La sévérité de la fuite qui en découle dépend du degré de remodelage et des capacités d’adaptation valvulaire, en réponse à ces modifications géométriques.
La restauration du rythme sinusal chez les patients en FA permet la diminution des régurgitations mitrale et tricuspide à moyen terme. Ce fait est important lorsque l’on connaît le pronostic péjoratif des régurgitations fonctionnelles sévères.

Numéro Thématique : Arythmies et valvulopathies
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Le rétrécissement aortique (RA) est fréquemment associé à la fibrillation atriale (FA), qui peut contribuer à l’aggravation clinique de la valvulopathie. L’association de la FA avec une mortalité plus élevée est démontrée chez les patients atteints d’un RA serré à fraction d’éjection du ventricule gauche préservée. La combinaison du statut rythmique avec le volume indexé de l’oreillette gauche (OG) permet une stratification pronostique.
Une FA paroxystique ou permanente ou un volume de l’OG ≥ 50 mL/m² pourrait être un élément incitant à envisager le remplacement valvulaire aortique (RVA) chez les patients asymptomatiques
atteints d’un RA serré. Chez les patients en FA, le RVA est associé à une forte réduction de la mortalité. En présence de FA, l’exclusion de l’auricule gauche lors de la chirurgie valvulaire est recommandée et le traitement chirurgical concomitant de la FA devrait être systématiquement discuté.

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